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éditions Fissile

Ouvrages chroniqués

Liste alphabétique des titres


Abord de la mort
de Zbynek Hejda
2010
Lmda N°122 Livre de la maturité, Abord de la mort (1970), le troisième ouvrage traduit en France de Zbynek Hejda (né en 1930 en Bohême orientale), concentre la grande obsession de cette œuvre. La mort, ses abords, revient sans cesse comme l’horizon sur lequel doit buter et se vérifier la vérité de l’homme sur terre. Le lent processus par lequel elle viendra à lui, à ses yeux aussi scandaleux que...
Abord de la mort de Zbynek Hejda
avril 2011
Cendrier du voyage
de Jacques Dupin
2006
Lmda N°74 Dans « Coudrier », les vers de Jacques Dupin agissent comme les perles d’un même collier, où la langue, rocailleuse, s’emporte toujours au bout d’elle-même. Le coudrier est l’autre nom du noisetier, mais plus couramment, la baguette de bois (de coudrier) du sourcier. Elle agit à la présence d’une source, d’une nappe d’eau souterraine. Elle est magnétique, vibrante, canal d’énergies et, dans ce nouveau livre, ce que l’écriture aborde et prend à elle comme sa part inconnue, son X virevoltant à idée fixe. Jacques Dupin l’annonce sans détour dans les...
La passe du bâtonnier
juin 2006
Énonciation du ventre arabe
de Rodrigue Marques de Souza
2016
Lmda N°170 Ce bref opus de Marques de Souza est un livre dense et fort, digne du sprung rhythm de Hopkins, tant par sa tension syntaxique que par cette façon discrète de convoquer la hache sanglante de l’Histoire proche, dont la blessure ouverte des attentats de novembre… : « je regarde / l’arabe / de mon ventre / ce que peut être un noûn / quel signe cela peut-il être / un ba’tordu / de douleur / un...
Énonciation du ventre arabe de Rodrigue Marques de Souza
février 2016
La Grande Vie (poèmes 1949-1952)
de Bohumil Hrabal
2017
Lmda N°184 Viscérale, compressée, inventive, la poésie de l’écrivain tchèque interroge sur l’homme, la liberté, l’amour et le besoin de se noyer dans l’alcool. Facétieux, Bohumil Hrabal (1914-1997) le fut jusqu’au dernier moment, lorsqu’il prit son envol par la fenêtre d’un asile de vieillards, rejoignant des pigeons, la fiente et des anges, la fulgurance. Poisseux, les barils de bière qu’il ingurgitait, les comptoirs des bistrots, le petit peuple de Prague et de Bohême dont il se fit le chantre. Poisseuse tout autant, son écriture que l’on peut...
Hrabal, l’acier en fusion
juin 2017
June
de Guy Viarre
2007
Lmda N°85 Les deux livres posthumes de Guy Viarre disent l’urgence de la fin, pour éloigner la douleur de n’être que soi et presque rien. Bouleversant. Guy Viarre écrivait dans l’effarement violent de la langue, comme si elle était d’emblée, pour lui, l’expérience de la rupture, le report d’une folie où tourne l’irréparable. Les laisses en vers qui constituent les livres rassemblant Tautologie une, cernent avec obsession et lucidité un dehors qui va trop vite, selon les mots de Büchner. L’époque, le dehors, et en somme l’Histoire, les...
Braconnier de nuit
juillet 2007
Là qui reste
de Jean-Claude Schneider
2012
Lmda N°137 Jean-Claude Schneider taille ses livres dans des blocs de schiste, travaillant à faire ressortir une lumière sévère sur sa page clairsemée. Là qui reste ne pouvait pas porter de meilleur titre. Ce volume est en effet ce qui aura été repris, réécrit, refondu et « fortement élagué » de plusieurs livres parus les deux dernières décennies : une version définitive, dit Jean-Claude Schneider, d’un retour sur soi-même où la langue, déjà portée par l’écrivain à ses cassures les plus intérieures, s’ajuste autrement. C’est-à-dire dans un...
Une hache de mots
octobre 2012
Lieu commun
de Alain Hobé
2010
Lmda N°114 Nous ne sommes pas au monde « , tel était le constat liminaire d’Étoiles ennemies, premier récit hypnotique et crépusculaire d’Alain Hobé (cf. Lmda N°85). Cette même absence au monde sature Lieu commun, mais d’une manière autrement plus insidieuse. Des ombres, » êtres inhabités dont le teint cireux leur fait (comme) un masque « , à peine arrachées du sommeil, abêties, répondent mécaniquement...
Lieu commun
juin 2010
Loque : Une Elégie
de Dominique Quélen
2010
Lmda N°111 Envoûtante pâte verbale émaillée de déflagrations poétiques, Loque (une élégie) de Dominique Quélen confond chairs et verbe, humour et mélancolie, lyrisme et prosaïsme. Quelqu’un chemine qui, entre des jardins savamment domestiqués et ce qui pourrait n’être qu’un trivial marché avec son amoncellement de marchandises, parle. À Rome, un chant s’élève, incorporant la matière contradictoire, basse ou noble, du monde. Une kyrielle de perles, de mouches et de plaies, « La nature a la beauté de ce dont elle est l’ordre », phrase un tantinet sentencieuse, de petits...
Langues en crue
mars 2010
Moriturus N°5
2005
Lmda N°67 Tentative de livre à plusieurs solitudes ou bloc fissile, erré, métamorphique & désœuvrant, né en août 2001 de quelques déambulations croisées « de Cédric Demangeot, Brice Petit, Lambert Barthélémy et, disparu trop tôt, de Guy Viarre, Moriturus titre son nouveau numéro d’un » par le passif « . Ce pavé orange brique, d’une unité de tons étonnante malgré les trente-huit auteurs réunis (notons...
Sans passif
octobre 2005
Le Mur des souvenirs
de Collectif , Collectif , Jan Zábrana
2020
Lmda N°214 Né en 1931 à Héralec, non loin de Prague, Jan Zábrana qui est décédé en 1984, est l’auteur d’une œuvre trop peu connue. Après la prise du pouvoir par les communistes en 1948, ses parents sont emprisonnés. Empêché de mener à bien ses études, il travaille comme ouvrier. Il devient par la suite traducteur du russe et de l’anglais et se fait le passeur de Mandelstam, Tsvetaeva, Ginsburg ou Plath....
Le Mur des souvenirs de Jan Zábrana
juin 2020
Ombres
de Ernst Meister
2008
Lmda N°100 Deux livres donnent à nouveau à entendre la « grammaire poétique » de l’écrivain allemand, un sillon de voix entre Hölderlin et Celan. Ernst Meister, traduit en France dès la fin des années 50, n’a jamais eu la reconnaissance de Paul Celan (son cadet de neuf ans), bien qu’il se sentit très proche de son œuvre. Sans doute même en a-t-il été, rétroactivement, l’un des héritiers, celui qui en partagea et en continua les explorations et les inquiétudes. Parce que les livres de Celan synthétisaient pour lui la concrétion violente...
Meister, à temps…
février 2009

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