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Le Matricule des Anges
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éditions Cadex

A propos

Cadex : une maison sous l'influence de l'amitié En treize ans, Gérard Fabre a bâti de ses mains une maison où le texte bref et la poésie règnent sans partage.Les auteurs y viennent s’attabler devant de grands plats de pâtes. En réelle amitié. Gérard Fabre est l’éditeur le plus connu de Saussines. Ce village de 500 âmes entouré de garrigues et de vignes, proche du Gard, vit autour de sa mairie-école où piaillent pas mal de gamins. La maison des éditions Cadex se trouve à la sortie du village, en retrait de la route, comme il convient à cet éditeur discret. La petite maison abrite la famille de Gérard Fabre devant laquelle deux chats veillent sur les jouets des enfants, Marine et David dont les prénoms ont donné nom à deux collections. Le garage abrite toute la maison d’édition et la vieille voiture (elle vient d’atteindre...
juin 1998
Le Matricule des Anges n°23

Ouvrages chroniqués

Liste alphabétique des titres


À la Dublineuse Illustration(s) de Serge Lunal
de Christian Prigent
2001
Lmda N°36 Un long poème de Christian Prigent pris dans les couleurs du peintre Serge Lunal : À la Dublineuse est un livre haut en couleur. Le cadeau que Cadex se fait à lui-même. Rentrez vos yeux dans vos naseaux » dit le long poème écrit il y a quelques années par Christian Prigent et jusque-là inédit. À la Dublineuse fait dans son titre référence à Joyce et évoque la mer qui sépare la France de l’Irlande. Mais c’est bien de vision qu’il est question dans ces joyeux vers : le paysage mis à plat ressemble à un tableau. Du rose des viandes, au violet du sujet en...
Folie d’éditeur
septembre 2001
Autobiographie d’un autre : esquisse
de René Pons
1996
Lmda N°19 Voici un livre qui devrait renvoyer bon nombre d’autobiographes au silence. Ici, pas d’anecdotes ni de potins, pas de psychologie de cafés du commerce. René Pons, dans une prose qui a dû longtemps flirter avec la poésie, arrache le masque affable qui fait de tout homme un être fréquentable. D’une cruauté exemplaire, et avec une colère bienvenue, il exhibe ses gouffres noirs. Écrivant depuis...
Autobiographie d’un autre
mars 1997
Le Bruissement des mots
de René Pons
2002
Lmda N°43 Graphomane impénitent que l’écriture retient au bord du vide en même temps qu’elle l’y plonge, René Pons nourrit son œuvre impatiente d’une lucidité sombre. Situé sur une ancienne voie romaine au nord-ouest de Nîmes, Gajan domine une garrigue balafrée par la nationale qui mène à Alès. On peut ici vivre en retrait sans pour autant rester isolé. Peu faites pour les voitures, les rues du village serpentent entre les maisons, débouchent parfois sur une placette où résiste un jeune olivier protestant et maigre. René Pons habite là, une demeure sans...
Au bord du gouffre
mars 2003
Ciel inversé 2
de Fabienne Courtade
Lmda N°41 Au bord de l’impossible, Fabienne Courtade s’éloigne du monde pour mieux le saisir. Sa poésie s’efforce de redonner forme à ce qui n’est plus. Face à l’aveuglement et au vide. Installée à Paris depuis une quinzaine d’années, Fabienne Courtade éprouve une singulière fascination pour les gares, ces lieux où tout devient possible. Une façon de partir et d’être insaisissable que l’on retrouve dans son écriture : « il y a toujours une idée d’éloignement chez moi ». Le silence prend toute sa place entre l’avant et l’après, il est le fond du monde qui se confond avec le...
Vu d’en bas
novembre 2002
L' Etoffe des corps
de Lionel Bourg
Lmda N°8 La saison à venir est vouée traditionnellement au repos et au dépaysement. Une chance pour la lecture mais la concurrence est dure. Voici une petite liste d’ouvrages, menus et conséquents, pour passer l’été accompagné. Des livres arrivent dans une profusion inégale. On parlera de certains d’entre eux parce que leurs éditeurs diffusent large : ils ont de gros moyens, inondent les librairies et le service de presse, parfois même s’offrent des publicités et des encarts dans des revues soi-disant littéraires. Quelle liberté garde la critique dans de telles conditions ? D’autres peu ou pas parce que les titres...
La chronique du campagnard
avril 1994
Friches
de Lionel Bourg
Lmda N°8 La saison à venir est vouée traditionnellement au repos et au dépaysement. Une chance pour la lecture mais la concurrence est dure. Voici une petite liste d’ouvrages, menus et conséquents, pour passer l’été accompagné. Des livres arrivent dans une profusion inégale. On parlera de certains d’entre eux parce que leurs éditeurs diffusent large : ils ont de gros moyens, inondent les librairies et le service de presse, parfois même s’offrent des publicités et des encarts dans des revues soi-disant littéraires. Quelle liberté garde la critique dans de telles conditions ? D’autres peu ou pas parce que les titres...
La chronique du campagnard
avril 1994
Lavoir de toutes les couleurs
de Charles Dobzynski
1995
Lmda N°13 Poète (prix Max Jacob 1992 pour La Vie est un orchestre), nouvelliste, romancier, traducteur (de Rilke), riche d’une œuvre qui compte plus d’une vingtaine de titres, Charles Dobzynski se fait ici portraitiste. Comme son titre l’indique clairement, ce volume expose dans une immense galerie les portraits de peintres et de cinéastes de notre siècle. Des portraits le plus souvent insolites :...
Lavoir de toutes les couleurs
septembre 1995
Le Loir atlantique Illustration(s) de Florent Chopin
de Pierre Peuchmaurd
Lmda N°30 Se livrant sous la forme d’un ensemble de proses courtes, trois ou quatre lignes par page, la langue poétique de Pierre Peuchmaurd, auteur de trente trois ouvrages parus chez de nombreux éditeurs, est immédiate dans sa formulation. L’univers du poète est incarné, s’attache le plus souvent au corps, à sa fuite devant les ravages du temps. Pierre Peuchmaurd raconte par touches brèves. Ses mots...
De vie et de mort
mars 2000
Matière du temps 1
de Lionel Bourg
Lmda N°19 Voici donc le vingt-deuxième livre (environ*) de Lionel Bourg (vingt et un titres depuis 1980, dont la moitié publiée chez Cadex). Un livre qui porte bien son titre, même si un pluriel (« matières » plutôt que « matière ») eût mieux convenu pour souligner d’emblée l’étonnante disparité des textes réunis dans ces deux tomes : ensemble de poèmes (qui abordent la question de l’écriture :...
Du temps, ad libitum
mars 1997
Les Montagnes du soir
de Lionel Bourg
2003
Lmda N°44 Un enfant vit dans « un monde clos » : les « montagnes du soir », celles du Forez, le cernent. Ce monde, qui fut celui de L’Astrée, l’idyllique paysage des pastorales de Honoré d’Urfé, où « la beauté se dérobe »- ce monde meurt, avec ses paysans ou ses « forgerons crédules ». Comme chez Bergounioux, les années d’après-guerre s’emballent, déséquilibrent la sagesse séculaire, le rythme des...
Les Montagnes du soir
mai 2003
Musée de l’os et de l’eau
de Nicole Brossard
Lmda N°29 Il ne faut pas se fier au titre… On serait enclin à imaginer un univers clos et sans vie, mais le recueil de Nicole Brossard est loin de cela. Peut-être que c’est justement le mouvement de l’eau, et le déplacement de l’humain (et de ses os) qui nous entraînent entre autres d’Allemagne en Espagne. Pour son quatorzième ouvrage, l’auteur a choisi un vers qui nous parle et un vocabulaire à la...
Musée de l’os et de l’eau
janvier 2000
La Nuit du libertin
de Jean-Claude Hauc
Lmda N°25 Le narrateur de ce roman est un enseignant comme les parents redoutent que leur fille puisse en avoir un. Grand consommateur de jeunes adolescentes, son intellligence, sa culture et sa connaissance passablement cynique des jeunes âmes lui apportent chaque année une belle qui, dès septembre, entre dans ce qu’il appelle son carrousel. Un manège libertin dont il se convainc qu’il est aussi,...
La nuit du libertin
janvier 1999
Nuitamment
de Jean-Claude Tardif
Lmda N°39 À l’exploration des corps et des nuits, Jean-Claude Tardif livre un recueil débordant de sensualité. Sept parties forment l’ouvrage, un peu comme les sept nuits d’une semaine, où l’on partirait d’abord à la rencontre de l’autre. Les gestes jusqu’au silence, la répétition du mouvement, offrent un jeu d’images sans sombrer dans les clichés : « nuitamment/ l’odeur des mots que l’on serre/ dans...
Nuitamment
juin 2002
Ombres classées sans suite
de Jacques Josse
2001
Lmda N°36 Les livres de Jacques Josse sont rarement longs. Comme autant d’échardes plantées sur la peau d’une langue trop lisse, ses petites proses, poétiques et rugueuses, brillent d’un éclat noir. « Philosophe de la fêlure », il sait trouver des titres évoquant à merveille son univers : Fissures, Le Voyageur égaré, Le Veilleur de brumes, Vision claire d’un semblant d’absence au monde, ou encore Un...
La solitude distillée
septembre 2001
Rien qui porte un nom : quelques peintres
de Christian Prigent
1996
Lmda N°18 Trois livres de Christian Prigent sortent quasi-simultanément. Chacun tente de creuser la langue (la peinture) pour trouver un accès au monde. Les observateurs myopes de l’histoire littéraire des dernières années avaient rangé un peu vite Christian Prigent dans la boîte désormais close des avant-gardes. Parce qu’il avait engagé un travail à la fois destructeur et regénérateur sur la langue et que, encore au moment où le terrorrisme telquelien découvrait le moelleux d’une situation de pouvoir (Sollers entrant chez Gallimard), parce...
L’inouï de la langue
décembre 1996
Une clarté de passage
de Jean-Pierre Spilmont
Lmda N°19 Il se prépare un grand silence/ Une transhumance des mots/ vers on ne sait quel territoire/ de déshérence/ (…) Mais il demeure/ sur l’horizon/ une fêlure/ une simple fêlure/ d’où pourrait naître/ un signe. » C’est dans cette fêlure que s’engouffrent les mots de Jean-Pierre Spilmont. Un chant comme une attente, comme une révolte, un espoir. Comme une clarté justement. Clarté au sens...
En connaissance de cause
mars 1997
Valleuse Illustration(s) de François Ravanel
de Jacques Moulin
1999
Lmda N°30 Horizontaux ou verticaux, les poèmes de Jacques Moulin trouvent leur rime dans les gravures minérales de François Ravanel (qui évoquent des champs vus du ciel), et dans la composition du texte, en blocs rectangulaires. Verticaux lorsqu’ils évoquent la falaise, lieu de l’enfance et de séjours réguliers probablement. Horizontaux, lorsqu’il s’agit des prés et du jardin. Verticaux comme le père...
Valleuse
mars 2000
Variations sur des carnets
de Roger Laporte
Lmda N°32 Loin d’être le chemin de ronde qui éloigne l’écrivain de l’œuvre à accomplir, Variations sur des carnets est le carrefour où se croisent les voies empruntées par Roger Laporte dans son expérience intérieure. Notes sur l’œuvre à venir, propos rapportés des rencontres avec les auteurs (Char en particulier) et les peintres, lectures ô combien exaltantes des grands anciens, traces laissées par la douleur, la peine et la souffrance : ce précieux document a de quoi alimenter longtemps le lecteur. « On pourrait écrire tout un roman qui raconterait une histoire : la mienne, celle d’un homme se dénudant lentement, au fil de nombreuses années, du secondaire et même de ce qui peut être tenu pour essentiel ». De fait, c’est, sinon ce dénuement, du moins cette lente approche vers l’œuvre qu’on suit à travers ces pages dont l’auteur, peu à peu finira par se défaire pour n’écrire que la...
Comme un sésame
septembre 2000
L' Œil tourné
de Pierre Peuchmaurd
2003
Lmda N°54 Un recueil de poèmes et des textes d’amitiés : deux livres imposent la singularité de Pierre Peuchmaurd, dont l’écriture déploie avec concision grâce, sensualité et violence. La poésie, à se demander ce qu’elle est, on finit par mêler ses figures ou par la voir trop nue, façons parmi d’autres d’en détourner le regard. De temps à autre, par chance, quelqu’un offre d’elle des instantanés dans quoi nous pouvons effectivement reconnaître cette grande coureuse contemplative. » En saluant ainsi le poète Jean-Yves Bériou, parmi un ensemble de textes consacrés à des...
Passage du merveilleux
juin 2004

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