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auteur Christian Prigent

A propos

La vocation de langagement Née sur le terreau d’un humanisme exigeant, l’écriture de Christian Prigent s’est forgée aux grandes œuvres et à une nécessaire résistance politique. Pour inventer des formes neuves. Ce sont d’abord des chants d’oiseaux qu’on entend, au loin. Puis les cordes graves d’un violon qui étirent l’espace sonore. Quelques secondes plus tard, la voix, reconnaissable entre toutes, récite : « Non de Vénus les ardentes étincelles/ Et moins les traits desquels Cupido tire,/ Mais bien les morts qu’en moi tu renouvelles/ je t’ai voulu en cette œuvre décrire. » C’est Délie le grand œuvre de Maurice Scève publié en 1544 dont l’écrivain et musicien Emmanuel Tugny vient d’extraire, pour les mettre en musique, seize poèmes, des 449 dizains du recueil (Délie objet de plus haute vertu,...
janvier 2020
Le Matricule des Anges n°209

En coulisses

On était loin de penser un jour lire le journal (intime ou non) de Christian Prigent. Le genre, qui laisse l’écriture flotter au gré du temps et note les humeurs du moment, ne semblait pas convenir à un auteur qui travaille la langue « au couteau ». Mais Point d’appui est au journal intime ce que Commencement est au roman : un vague air de famille (la chronologie respectée, les textes parfois...
janvier 2020
Le Matricule des Anges n°209

La langue, ça pense dur

Depuis cinquante ans, Christian Prigent bâtit une œuvre dense où la poésie et la pensée s’allient pour creuser dans la langue les voies d’une réappropriation du monde. Monumental. Il n’est pas fréquent de rencontrer une œuvre qui entremêle dans ses livres successifs autant qu’à l’intérieur même de chaque opus qui la compose la théorie et sa pratique, l’art et sa critique. Rare d’assister au déploiement d’une pensée nourrie à quelques siècles de littérature, à la confrontation avec le politique, aiguisée aux affects du genre humain et aux combats du siècle. On comprend...
janvier 2020
Le Matricule des Anges n°209

Ouvrages chroniqués

Liste alphabétique des titres


Chino au jardin
de Christian Prigent
2021
Lmda N°225 Ébouriffant et drôle, le nouvel opus de la série des Chino est une course d’obstacles syntaxique sur le champ de la mémoire intime et universelle. Une partition de virtuose. Chino, c’est grosso modo, Christian Prigent en enfant (confronté à la matière plus qu’à sa représentation dans le langage et faisant l’expérience de perdre l’une au profit de l’autre). C’est aussi, adulte, l’alter ego du même, habitant d’une mémoire qu’il va narrer comme Schéhérazade, le fil de la narration maintenant peu ou prou le souffle de la vie. On démarre avec Chino au jardin comme...
Proust en carnaval
juillet 2021
Poésie sur place
de Christian Prigent
2019
Lmda N°202 Le Mexicain José Vicente Anaya et le Français Christian Prigent figurent dans la salve poétique que la collection « Al Dante » inaugure aux Presses du réel. On s’en réjouit. Intégré depuis l’an dernier dans les publications des Presses du réel, le catalogue Al Dante renoue avec la tradition avant-gardiste en proposant pour ce printemps 2019 une salve de titres venus parfois d’un passé récent. C’est le cas notamment de Híkuri, du Mexicain José Vicente Anaya, publié en 1978 au Mexique. Membre fondateur du groupe des poètes de l’infraréalisme (avec notamment Roberto...
Foreurs de langues
avril 2019
Chino aime le sport
de Christian Prigent
2017
Lmda N°185 Comment, en poésie, dire le sport et ses légendes et prendre cyclisme, football, boxe comme des lorgnettes à regarder l’Histoire ? Avec Chino, le sport est tragico-rigolo. Chino, c’est l’auteur lui-même mais taille gamin quand, en Bretagne, il aimait « Trancher des lombrics ou vers la mer aller/ Crabouiller la coque à taper le ballon » et qu’il applaudissait « Au stade Fred-Aubert » les joueurs de l’ASSE et ceux de l’UA Sedan Torcy car « même en chiqué amical gnangnan/ en cinquante-sept c’est nectar de p’tit-lait/ pour qui y a un peu encore biberonnait ». ...
Émois sportifs
juillet 2017
Demain je meurs
de Christian Prigent
2007
Lmda N°83 Dans une ivresse d’écriture qui met K.O., Christian Prigent dresse le portrait d’un homme du siècle : son père. Et dévide une boule d’angoisse pour tisser un hommage émouvant à un homme mourant. C’est beau, drôle et revigorant. Après Une phrase pour ma mère et Grand-mère Quéquette, Christian Prigent poursuit sa galerie de portraits de famille et dans sa famille appelle le père. Si, dans le premier opus cité, l’on glissait en saut du lit dans les matières rebondies de la mère, si l’on se dandinait objectif lunettes de WC au début de l’ode à la grand-mère, c’est en danseuse qu’on s’engage sur l’hommage au père. En...
Une pelote pour papa
mai 2007
Grand-mère Quéquette
de Christian Prigent
2003
Lmda N°46 Nouvel opus familial de Christian Prigent, Grand-mère Quéquette arrache des larmes : de rire d’abord, d’émotion ensuite. Et fait de la langue une matière vivante et non un outil mort. Impressionnant. Amateurs de littérature blanche, épurée, guimauvée et légère, passez votre chemin ! Académiciens pointilleux au cul serré sur le respect de la langue morte, idem. Gendres en quête d’un cadeau joli pour belles-mères embourgeoisées qui lisent le Figaro-Madame en sirotant du thé anglais, gardez ce livre pour vous. Le nouveau roman, opéra ou « lamento-bouffe » de Christian Prigent n’est pas d’une...
Pour rigoler en jaune
septembre 2003
À la Dublineuse Illustration(s) de Serge Lunal
de Christian Prigent
2001
Lmda N°36 Un long poème de Christian Prigent pris dans les couleurs du peintre Serge Lunal : À la Dublineuse est un livre haut en couleur. Le cadeau que Cadex se fait à lui-même. Rentrez vos yeux dans vos naseaux » dit le long poème écrit il y a quelques années par Christian Prigent et jusque-là inédit. À la Dublineuse fait dans son titre référence à Joyce et évoque la mer qui sépare la France de l’Irlande. Mais c’est bien de vision qu’il est question dans ces joyeux vers : le paysage mis à plat ressemble à un tableau. Du rose des viandes, au violet du sujet en...
Folie d’éditeur
septembre 2001
Salut les anciens / Salut les modernes
de Christian Prigent
2000
Lmda N°34 D’un côté, Salut les anciens propose une dizaine de lectures autour de Marot, Mallarmé, Balzac, etc. ; de l’autre, en retournant l’ouvrage Salut les modernes s’attache à décrypter la production de contemporains proches de l’auteur. De ces deux livres en un, disons tout de suite que le plus excitant, le plus jouissif n’est pas celui qu’on pense. C’est du côté des anciens, en effet, que la...
Ca merdre drôlement
avril 2001
L' Âme
de Christian Prigent
Lmda N°31 Soit le monde dans quoi on est jeté à la naissance, qu’on voudrait comprendre, embrasser, prendre, nommer. Dans quoi on voudrait se fondre, finir de commencer à exister, achever d’être. Soit le corps avec lequel, pense-t-on, on va entrer dans le monde, se fondre et se mêler à lui. Le corps qui sépare soi à l’intérieur du reste à l’extérieur. Le corps sexué mis en scène dans Le Professeur (Al...
Portrait de l’âme en femme
juillet 2000
Keuleuleu le vorace Illustration(s) de Patricia Legendre
de Christian Prigent
1999
Lmda N°29 Dans son premier album, Christian Prigent prend à rebrousse-poil la morale du conte. Il invite comiquement à goûter à l’inconnu. Non sans risque. Écrit pour sa fille Judith, Keuleuleu le vorace, le premier ouvrage pour la jeunesse de Christian Prigent, poète, romancier et essayiste (cf. Lmda N°28), reprend, jusqu’à un certain point, la forme du conte. Keuleuleu est un loup vorace, chargé d’une famille affamée. Il part en chasse mais doit traverser toute la forêt familière avant de tomber sur le moindre gibier. Son périple le conduit...
Dis-moi pourquoi tu manges
janvier 2000
Le Professeur
de Christian Prigent
Lmda N°28 Si le travail sur la langue cherche à faire apparaître (à défaut de le nommer) le mal, il est aussi chez Christian Prigent le moyen de rendre possible le récit de l’expérience. Il n’est pas si fréquent qu’un écrivain puisse, alors même qu’il s’invente un chemin, théoriser à partir du trajet déjà parcouru et de l’histoire littéraire. Christian Prigent a la délicatesse de donner aux questions qu’on lui pose bon nombre de réponses déjà écrites dans Ceux qui merdRent, La Langue et ses monstres, Un erreur de la nature ou À quoi bon encore des poètes. Mais, au final,...
La forme est une pudeur
octobre 1999
Berlin deux temps trois mouvements
de Christian Prigent
1999
Lmda N°28 Si le travail sur la langue cherche à faire apparaître (à défaut de le nommer) le mal, il est aussi chez Christian Prigent le moyen de rendre possible le récit de l’expérience. Il n’est pas si fréquent qu’un écrivain puisse, alors même qu’il s’invente un chemin, théoriser à partir du trajet déjà parcouru et de l’histoire littéraire. Christian Prigent a la délicatesse de donner aux questions qu’on lui pose bon nombre de réponses déjà écrites dans Ceux qui merdRent, La Langue et ses monstres, Un erreur de la nature ou À quoi bon encore des poètes. Mais, au final,...
La forme est une pudeur
octobre 1999
Une erreur de la nature
de Christian Prigent
1996
Lmda N°16 Ce sont deux tons, opposés sans pour autant s’exclure, qui sous-tendent Une Erreur de la nature : celui de la confidence, et celui, moins chuchoté, de la résistance. Les premières phrases placent cet essai sous le patronage du « je », inscrivent l’illisibilité au cœur d’une problématique personnelle, non plus réductible au désir polémique qui embrasait Ceux qui MerdRent, mais portée par une...
Mezza voce
juin 1996
A quoi bon encore des poètes
de Christian Prigent
Lmda N°16 Ce sont deux tons, opposés sans pour autant s’exclure, qui sous-tendent Une Erreur de la nature : celui de la confidence, et celui, moins chuchoté, de la résistance. Les premières phrases placent cet essai sous le patronage du « je », inscrivent l’illisibilité au cœur d’une problématique personnelle, non plus réductible au désir polémique qui embrasait Ceux qui MerdRent, mais portée par une...
Mezza voce
juin 1996
Une phrase pour ma mère
de Christian Prigent
1996
Lmda N°18 Trois livres de Christian Prigent sortent quasi-simultanément. Chacun tente de creuser la langue (la peinture) pour trouver un accès au monde. Les observateurs myopes de l’histoire littéraire des dernières années avaient rangé un peu vite Christian Prigent dans la boîte désormais close des avant-gardes. Parce qu’il avait engagé un travail à la fois destructeur et regénérateur sur la langue et que, encore au moment où le terrorrisme telquelien découvrait le moelleux d’une situation de pouvoir (Sollers entrant chez Gallimard), parce...
L’inouï de la langue
décembre 1996
Rien qui porte un nom : quelques peintres
de Christian Prigent
1996
Lmda N°18 Trois livres de Christian Prigent sortent quasi-simultanément. Chacun tente de creuser la langue (la peinture) pour trouver un accès au monde. Les observateurs myopes de l’histoire littéraire des dernières années avaient rangé un peu vite Christian Prigent dans la boîte désormais close des avant-gardes. Parce qu’il avait engagé un travail à la fois destructeur et regénérateur sur la langue et que, encore au moment où le terrorrisme telquelien découvrait le moelleux d’une situation de pouvoir (Sollers entrant chez Gallimard), parce...
L’inouï de la langue
décembre 1996
Glossomanies : sotie en trois tableaux
de Christian Prigent
Lmda N°18 Naturellement, on aurait tendance à penser que Christian Prigent cache derrière l’écrivain qu’il est une sorte de dramaturge. Son œuvre, roman ou poésie, toute entière tournée vers le babil transpirant des langues souterraines et pulsionnelles, celle du mental révulsé, de la peau retournée, on la tournerait volontiers vers une sorte de théâtre intérieur que la voix, à bras le corps, sortirait...
Les bouches bandantes
décembre 1996
L' Écriture, ça crispe le mou
de Christian Prigent
1997
Lmda N°21 La voix envahit l’espace. Voix lourde, racleuse, derrière laquelle court quelque chose qui ressemble à l’intérieur du corps (on laissera aux journalistes sportifs et aux militaires le terme de « tripes »). Pour qui a eu la chance d’entendre lire Christian Prigent, cette sensation d’entendre une chair parlante marque à jamais la lecture silencieuse qu’on peut avoir chez soi de l’oeuvre de ce...
La littérature, ça s’écoute
novembre 1997