La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

auteur Takiji Kobayashi

A propos

Forçats de la mer Figure majeure de la littérature prolétarienne japonaise, Takiji décrit la vie des pêcheurs de crabes. Un témoignage saisissant. Bienvenue à bord du Hakkô-maru. Mais mieux vaut ne tromper personne : ici, vous n’aurez ni cabines privatives ni salons, ni restaurants ni piscines. Et il vous faudra vous contenter d’un décor spartiate : un pont, sur lequel des hommes, qu’il vente ou qu’il neige, mettent du crabe en conserve, et, à l’intérieur, ce que ces mêmes hommes appellent poétiquement « le merdier », un espace qui pue les légumes fermentés et la chair humaine. Pas la peine non plus d’imaginer des escales de rêve ou des criques magnifiques. Ce sera la mer d’Okhotsk, coincée entre la Sibérie et le Kamchatka, fermée...
mars 2010
Le Matricule des Anges n°111

Ouvrages chroniqués

Le 15 mars 1928
de Takiji Kobayashi
2020
De 1928 ou d’aujourd’hui, les romanciers Kobayashi et Takahashi déploient l’éventail des violences. Si l’on ne s’abuse, en japonais violence se dit « bōryoku ». Les habitants de l’archipel n’ont jamais pris de pincettes avec ce fait naturel et anthropologique. On sait avec quelle rigueur se polissait un acier de sabre, combien il était honorable de s’ouvrir le ventre et comment le guerrier est louable s’il succombe en emportant l’ennemi au royaume des ombres. De la violence civilisationnelle, traditionnelle, à la violence générationnelle, qui offre au jeune âge éprouvant ses dents et limites un rite de passage – universelle pratique humaine –, jusqu’à la violence psychotique, le Japon...
Éric Dussert
octobre 2020
Le Matricule des Anges n°217
Le Bateau-usine
de Takiji Kobayashi
2015
Figure majeure de la littérature prolétarienne japonaise, Takiji décrit la vie des pêcheurs de crabes. Un témoignage saisissant. Bienvenue à bord du Hakkô-maru. Mais mieux vaut ne tromper personne : ici, vous n’aurez ni cabines privatives ni salons, ni restaurants ni piscines. Et il vous faudra vous contenter d’un décor spartiate : un pont, sur lequel des hommes, qu’il vente ou qu’il neige, mettent du crabe en conserve, et, à l’intérieur, ce que ces mêmes hommes appellent poétiquement « le merdier », un espace qui pue les légumes fermentés et la chair humaine. Pas la peine non plus d’imaginer des escales de rêve ou des criques magnifiques. Ce sera la mer d’Okhotsk, coincée entre la Sibérie et le Kamchatka, fermée...
Didier Garcia
avril 2015
Le Matricule des Anges n°162
Le Bateau-usine
de Takiji Kobayashi
2015
Il est des romans qui ouvrent l’esprit. Le récit du Japonais Kobayashi Takiji (1903-1933) possède cette force. Dans cette odyssée ouvrière où tout est sueur et fumée âcre, le navire Hakkô-maru quitte les eaux nippones pour une campagne de pêche près du Kamchatka. À bord, des paysans-pêcheurs qui ont cédé aux lumières de la ville avant de s’en mordre les doigts, des rescapés des mines de charbon qui ont survécu aux coups de grisou et des adolescents, presque des enfants. Tous sont soumis à la férule de l’intendant, qui appuie sur la fibre patriotique pour motiver ce sous-prolétariat en...
février 2019
Le Matricule des Anges n°200
Le Propriétaire absent
de Takiji Kobayashi
2017
Martyr de la cause ouvrière, le Japonais Takiji Kobayashi (1903-1933) est aussi un romancier démonstratif. Grâce à la traductrice Evelyne Lesigne-Audoly et aux éditions Yago, on avait pu lire en 2009 Le Bateau-usine, principal roman de l’écrivain et syndicaliste militant Takiji Kobayashi. Le livre était équipé d’une très belle couverture « au crabe », qui rappelait non pas les aventures de Tintin, mais l’âpreté de la vie des marins japonais exploités dans les mers froides situées entre Russie et Hokkaïdo sur des bateaux-usines de pure époque capitalisme-sans-frein. C’est au tour des éditions Amsterdam de proposer un nouveau roman, Le Propriétaire absent, publié la même année que Le...
Éric Dussert
novembre 2017
Le Matricule des Anges n°188