auteur Milène Tournier
Ouvrages chroniqués
Cent portraits vagues
de
Milène Tournier
2024
Avec finesse et acuité, Milène Tournier tisse en cent fragments le portrait de la vie des gens au plus près de leurs folies et drames intimes.
Qu’est-ce qui compose une vie, qu’est-ce qui la résume ou en contient l’essence, lui donne sa forme ou son anarchie, son ton et sa couleur ? Tirer de la multitude des êtres des villes et de leur observation quelques indices et, à partir de ces éléments fuyants (un geste, un vêtement, une obsession), extrapoler ce qui pourrait être le drame implicite d’une vie – dérisoire et dès lors tragique –, voilà ce qui semble avoir motivé l’écriture de ces Cent portraits vagues. Autant de « types » humains – du jeune homme hésitant à la vieillarde aux os qui grincent – que Milène Tournier reconstitue...
Je t’aime comme
de
Milène Tournier
2021
En revenant à la plus directe des sources du lyrisme, Milène Tournier tente de retrouver la beauté dans la cité.
Épouser le “tout ordinaire” des lieux des villes », c’est ainsi que Milène Tournier présente cette curieuse entreprise poétique qui vise à redonner un souffle lyrique à nos cités saturées de signes, « inépuisables », pas toujours tendres et parfois même hostiles. Nos cités capitalistes, qui par moments semblent nous refuser toute place émancipatrice, et dans lesquelles il faut malgré tout se mouvoir, vivre, s’emporter, sentir. Pour ce faire, elle choisit une méthode à la simplicité aussi désarmante que singulièrement efficace : regarder la ville contemporaine, ce qui la compose, les lieux...
Et puis le roulis
de
Milène Tournier
2018
Milène Tournier a écrit un texte marin. Un texte qu’elle décline en trois parties : « à marée basse, à marée haute, le roulis ». Au début, dans la queue devant une boulangerie, le fils, Jacques, demande à sa mère : « Est-ce que moi aussi un jour je vais mourir ? » Et la réponse de la mère scandalise les témoins : « Jacques. Non. Tu ne mourras pas. Jamais. ». Ce faisant, la mère crée le monstre et indigne les autres parents. À la fin, la doyenne arrive par la mer, une bouée autour d’elle. On comprend qu’elle a gardé Jacques petit, et que maintenant elle attend de mourir. Elle porte un...