auteur Marcel Schwob
Ouvrages chroniqués
Dialogues d’utopie
de
Marcel Schwob
2001
Marcel Schwob connaît un retour de flamme. Ses livres renaissent les uns après les autres sous des labels variés, essentiellement Allia et Ombres, une biographie a été établie par Sylvain Goudemare (MdA No34), c’est à qui tirera le premier : trois éditions du Roi au masque d’or coexistent, trois autres des superbes Vies imaginaires, deux de Coeur double. Et il semble que deux maisons aient entrepris sans concertation l’établissement des oeuvres complètes. Schwob est incontournable. Voilà pourquoi les Dialogues d’utopie de ce conteur érudit et charmant se distinguent : Bernard Gauthier y a...
Marcel Schwob, l’homme au masque d’or
Exposition du 6 mars au 3 juin, à Nantes
de
Marcel Schwob
2006
Depuis 2002 et la publication par Sylvain Goudemare et Alexandre Gefen des deux concurrents volumes d’Œuvres incomplètes (Belles Lettres et Phébus), on assiste à la résurgence de Marcel Schwob (1867-1905), cet écrivain, lecteur érudit, qui fut une bénédiction pour la littérature. Il était temps.
La consécration définitive, c’est une exposition de la Bibliothèque municipale de Nantes, le berceau de sa famille, et son catalogue. Fignolé par des spécialistes (Bernard Gauthier, Evanghelia Stead, François Leperlier, etc.), il met en évidence les différentes facettes du personnage, dont les...
Œuvres
de
Marcel Schwob
2002
Figure du symbolisme, cet esthète érudit était un conteur formidable et original, attiré par le bizarre et le merveilleux. Ses chef-d’œuvres enfin réunis, modèles de la forme courte.
Marcel Schwob (1867-1905) fut un esprit cultivé et curieux, un homme inscrit dans son temps, inclassable, pris entre deux siècles, avec cette sensibilité propre à son époque qui allie subtilité et goût pour le fantastique, délicatesse et attirance pour la bizarrerie. Auteur, journaliste, préfacier de Stevenson et de Rachilde, traducteur de Shakespeare et de Defoe, Schwob fut un acteur majeur de la vie littéraire de l’entre-deux siècles. Ami de Claudel et de Léon Daudet, il fréquenta Renard, Gide ou Wilde. Cet homme de grande culture, fasciné par l’œuvre de François Villon, est mort à 37...