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auteur Juan Marsé

A propos

L'enfant de Barcelone Né juste avant la guerre civile dans une famille modeste et aussitôt endeuillée, Juan Marsé apprend à écrire des fictions dans les rues populaires de la capitale catalane. Le romancier ne cessera de revisiter une enfance nourrie aux histoires merveilleuses du cinéma et de la littérature érigées contre la noirceur du franquisme. Dans Barcelone en ce mois d’avril, les draps pendus aux balcons ne sont pas en train de sécher. En leur centre, une boule noire ou un sombre ruban croisé de tissu marque l’opposition des Catalans à la guerre en Irak autant que leur compassion pour les victimes des attentats du 11 mars à Madrid. Il n’est pas sûr que les Catalans connaissent bien l’homme qu’on va voir, car celui-ci refuse de jouer le jeu des grands médias, de la télévision surtout. Son œuvre, pourtant, connut dès le premier livre un certain succès (10 000 exemplaires vendus de Enfermés avec un seul jouet) et Teresa...
mai 2004
Le Matricule des Anges n°53

La vie réinventée

Juan Marsé aime construire des fables merveilleuses pour les détruire aussitôt en un geste qui libère toute une humanité. (…) Les meilleures aventoches étaient celles que racontait Java les jours de pluie (…) Java eut pour la première fois l’idée d’introduire dans l’aventure inventée un personnage réel que nous connaissions tous, Juanita « la Paille », une orpheline recueillie par la Maison de Famille de la rue Verdi. À cet instant, voyant Juani prisonnière de l’aventoche, nous retînmes notre souffle et...
mai 2004
Le Matricule des Anges n°53

Le chantre des sans voix

S’il se veut écrivain populaire, Juan Marsé l’est plus par le fait que c’est toujours du peuple qu’il parle que par la simplicité de ses fictions. Car si elles tournent le dos aux dogmes modernistes, les histoires que le Catalan compose sont tissées du bruit et de la fureur polyphonique de la vie. Même en noir et blanc, les images de Barcelone sont ici hautes en couleur. C’est dans son bureau que Juan Marsé nous reçoit. La rue face à laquelle l’homme se tient bruit des sirènes de police et des klaxons. Sur les murs de la pièce des photos de stars américaines, glamour, alternent avec des clichés qui marquent une carrière d’écrivain. Un grand tableau, à l’entrée, représente le poète Jaime Gil de Biedma, mais le reste des murs est occupé par des bibliothèques...
mai 2004
Le Matricule des Anges n°53

Ouvrages chroniqués

Liste alphabétique des titres


Calligraphie des rêves
de Juan Marsé
2011
Lmda N°131 Revisitant les points clés du roman de sa jeunesse à Barcelone, Juan Marsé dessine les volutes de l’esprit résistant au réel. La belle écriture, mais aussi la prière des moines copistes, le tracé spirituel autant qu’ornemental, une science ésotérique – telle est la calligraphie, et quand ce terme s’associe à celui de rêve, c’est un monde qui se déploie. Monde intemporel, universel, sans limite, dans cette Calligraphie des rêves, ciselant les détours de ceux de l’auteur – transparent derrière le jeune Ringo le long...
La vie devant soi
mars 2012
Teresa l’après-midi
de Juan Marsé
1993
Lmda N°105 Barcelone, fin des années cinquante. Un jeune couple s’enlace parmi les débris d’une fête populaire. Il vient des quartiers ouvriers du Mont Carmel, pratique le recel de grosses cylindrées et joue sa survie quotidienne aux cartes sur le comptoir des bars. Elle est l’héritière d’aristocrates catalans, conduit une Floride blanche et se verrait bien en fille spirituelle de Simone de Beauvoir....
Teresa
juillet 2009
L' Amant bilingue
de Juan Marsé
Lmda N°28 Jusqu’où peut mener l’amour fou ? Juan Marsé retrace l’extravagant destin d’un mari trompé, piégé par sa propre histoire. Éblouissant. C’est toujours un régal d’entrer dans les petits univers chamarrés et cruels de Juan Marsé, de se laisser conduire par cette écriture enchanteresse dans des histoires où le bonheur s’obstine à tourner le dos à ceux qui rêvent trop. Le passé que l’écrivain catalan ressuscite roman après roman, obsédé par cette Barcelone franquiste des années 40 et 50, suinte de blessures douloureuses :...
L’amour de l’imposteur
octobre 1999
Les Nuits de Shangaï
de Juan Marsé
1998
Lmda N°25 Quel futur espérer lorsque le présent est aux mains de la dictature ? Juan Marsé soigne les illusions perdues par un roman onirique et enchanteur. C’est un grand voyage au pays des espoirs et des décombres auquel nous convie Les Nuits de Shanghai. Un roman au parfum enivrant, gorgé d’une imagination flamboyante où l’avenir ne se construit plus mais se rêve. Livre après livre, Juan Marsé, né en 1933, raconte sa jeunesse sous la dictature franquiste, dans cette Barcelone pauvre et généreuse mais pétrifiée d’avoir trop flirté avec le...
L’éternel rêve défait
janvier 1999
Les Nuits de Shangaï
de Juan Marsé
1998
Lmda N°12 Les romans de Juan Marsé sont comme des fruits trop mûrs : pleins d’une odeur entêtante, si juteux que leur chair éclabousse le gourmand, ils renvoient à une successions d’impressions auxquelles se mêlent les souvenirs d’une enfance où rêver était possible. Les Nuits de Shangai n’échappe pas à la règle. Ce roman en est même l’axiome. On retrouve ici Barcelone à travers le regard d’un...
Shangaï en Catalogne
juin 1995
L' Etrange Disparition de R. L. Stevenson
de Juan Marsé
1996
Lmda N°17 Avec L’Etrange Disparition de R. L. Stevenson et L’Amant bilingue, Marsé, le citoyen de Barcelone rend hommage inattendu à Stevenson, l’aventurier anglais. Où l’on assiste à l’actualisation d’un mythe littéraire. Deux textes de Juan Marsé paraissent presque simultanément en français. Un roman, L’Amant bilingue (1990), qui raconte comment, pour reconquérir sa femme, un homme devient (mentalement et physiquement) un autre et tire un trait sur son identité. Une « fable », L’Étrange Disparition de R. L. Stevenson (1994) qui, elle, rapporte l’histoire d’un écrivain qui, pour s’être tenu à l’écart des...
Juan Marsé : confessions de deux masques
septembre 1996