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auteur Jean-Jacques Viton

A propos

Jean-Jacques Viton : l'écriture au bord des yeux Depuis Les Hommes volés, premier texte publié au début des années 60, jusqu’à, dernièrement, L’Assiette ainsi que Les Poètes (Vestiaire), Jean-Jacques Viton n’a cessé de vouloir « assister une fois/à cette performance silencieuse/du poème tracé à la surface » du monde. Précisions, après 18 livres publiés. Ce dimanche matin, à Marseille, le ciel est gris. C’est sans doute la première fois depuis l’hiver que ce « droit au gris », comme dit le poète Petr Král, a été donné à la deuxième ville de France. Quittant le vieux port, entre la peau lisse et grise de soles et l’étendue d’une mer terne, on suit la rue de Rome un moment avant d’arriver sur le boulevard du Prado, large, dont le trottoir central accueille chaque matin les maraîchers. Jean-Jacques Viton, du troisième étage de l’appartement qu’il habite, peut en observer les mouvements, son organisation secrète. Là, dans le petit salon,...
juillet 1997
Le Matricule des Anges n°20

Ouvrages chroniqués

Cette histoire n’est plus la nôtre mais à qui la voudra
de Jean-Jacques Viton
2016
Le poète signe un livre de grande santé impressionnant, focus acéré sur la capacité du poème prosé à être une pièce de résistance à la dévastation du monde. Avec plus de quarante livres à son actif, Jean-Jacques Viton s’amuse toujours à miner ses informations biographiques de coquetteries burlesques. Elles font sourire, tant l’humour pince-sans-rire s’allie à l’esprit dadaïste. Par exemple, il se fait naître en 1933, date vérifiable, et mourir, lui, le bien vivant à l’œil de Sioux, en 1620, à Paris. Les deux précisions ne servent rien, peut-être ouvrent-elles seulement la délicatesse d’une pudeur que Viton a face à la mort elle-même, face à « ce qui vogue en naufrage dans les ruisseaux un dégoût où / parfois on accepte les déchets  », et à ce...
Emmanuel Laugier
janvier 2017
Le Matricule des Anges n°179
Je voulais m’en aller mais je n’ai pas bougé
de Jean-Jacques Viton
2008
Jean-Jacques Viton poursuit un cycle de poèmes critiques de la violence du monde, véritable planche de vivre contre l’épuisement et le nihilisme. Kanaka, l’avant-dernier livre de Jean-Jacques Viton, proposait de voyager sans bouger de chez soi, à partir de cartes postales reçues des amis des quatre coins du monde. Voyage immobile en apparence puisque les cartes devenues poèmes créaient les lignes de fuite de la rêverie. Je voulais m’en aller mais je n’ai pas bougé, lui, transforme la logique de réception passive en volonté expresse de se mettre en mouvement. Mais le résultat est à la fin le même : je n’ai pas bougé. C’est la ruse du renard qui se dit là, sourire en coin. Mais on ne rit pas longtemps, même si on n’avance parfois...
Emmanuel Laugier
mai 2008
Le Matricule des Anges n°93
Kanaka
de Jean-Jacques Viton
2006
Avec « Kanaka », poème de la mémoire voyageuse, Jean-Jacques Viton cerne moins un lieu géographique que les étapes poétiques d’habitation du monde. Depuis les Douze apparitions calmes de nus et leur suite qu’elles provoquent (1984), les titres de Jean-Jacques Viton se sont considérablement réduits. Trois syllabes pour Kanaka, son dixième livre publié aujourd’hui, comme Patchinko (2001) ou Comme ça (2003) qui étaient déjà des sortes de déambulations mondiales, vers la Chine et l’ailleurs au sens presque d’un Michaux par la distance ironique que Viton cherche et trouve toujours dans le revers de son poème. Par les attaques aussi, les décalages perceptifs, la narration, l’attention au presque rien. On se souviendra ici de son formidable...
Emmanuel Laugier
juillet 2006
Le Matricule des Anges n°75
Patchinko
de Jean-Jacques Viton
Dans le même esprit que L’Assiette (P.O.L, 1996), Jean-Jacques Viton reprend avec Patchinko un procédé qui place l’objet au centre du livre et délimite le territoire du poème. Patchinko, mot valise ici, est dans la réalité un flipper japonais différent dans son fonctionnement à celui que nous connaissons. Jeu de pur hasard, le patchinko se présente en position verticale. Les billes une fois lancées retombent prestement ou se positionnent de-ci de-là dans les orifices placés sur leur chemin. Ce flipper dont s’empare le poète est une vision ou comme il l’écrit « un objet fantôme/ on y joue...
Marie-Laure Picot
décembre 2001
Le Matricule des Anges n°37
Les Poètes (Vestiaire)
de Jean-Jacques Viton
Les Poètes (Vestiaire) et L’Assiette ne semble rien partager de commun. Le premier est une chronique burlesque et exhaustive des coulisses des lectures publiques de poésie, le second un livre de quarante poèmes où il est question d’entretiens privés, de fonds d’assiettes dans lesquelles se mirer. Pourtant, à y regarder de plus près, si l’un peut servir de manuel savant et de guide du jeune poète à la recherche de prestations en tout genre, et l’autre s’amuse à jeter l’eau du bain avec l’eau de la vaisselle, en provoquant des situations incongrues au beau milieu de situations sans relief,...
Emmanuel Laugier
juillet 1997
Le Matricule des Anges n°20
L' Assiette
de Jean-Jacques Viton
Les Poètes (Vestiaire) et L’Assiette ne semble rien partager de commun. Le premier est une chronique burlesque et exhaustive des coulisses des lectures publiques de poésie, le second un livre de quarante poèmes où il est question d’entretiens privés, de fonds d’assiettes dans lesquelles se mirer. Pourtant, à y regarder de plus près, si l’un peut servir de manuel savant et de guide du jeune poète à la recherche de prestations en tout genre, et l’autre s’amuse à jeter l’eau du bain avec l’eau de la vaisselle, en provoquant des situations incongrues au beau milieu de situations sans relief,...
Emmanuel Laugier
juillet 1997
Le Matricule des Anges n°20