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Le Matricule des Anges
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auteur Jacques Serena

A propos

Face aux faiseurs d'opinion Soudain, ils étaient tous là à adorer la pauvre actrice mère de famille, victime du chanteur de rock, qu’ils s’empressaient d’appeler ex-chanteur, en ajoutant qu’il était aussi le champion de l’altermondialisme, en enchaînant sur le chiffre annuel des violences conjugales, en montrant dans la foulée des femmes brandissant des effigies de la dite pauvre actrice mère de famille. Et nous, auteur, qui passions notre vie à tenter de relater des histoires, savions le pouvoir des rapprochements, le crucial de la place des choses, nous disions qu’on avait déjà vu des amalgames douteux, des...
septembre 2003
Le Matricule des Anges n°46

Serena sans fard ni rimmel

Peu fait pour les études, pas du tout pour le travail à l’usine, il croit être peintre jusqu’au jour où il se découvre écrivain.Son parcours ressemble à celui de ses personnages : d’un squat à une chambre de bonne, des marchés de la côte à la confrérie des auteurs de chez Minuit.Une existence à la lisière de la nuit. Sanary-sur-Mer a retrouvé la foule des mois d’août. Le pâle soleil n’y est pour rien : le Téléthon ici aussi pousse les bonnes âmes à venir se payer une tranche de bons sentiments publics. La plage regarde passer cette longue file de piétons dédaigneux pour une fois du rivage. Il faut quitter le bord de mer, faire mine de s’enfoncer vers Ollioules, longer une voie ferrée à demi lépreuse,...
janvier 1998
Le Matricule des Anges n°22

Il est Minuit depuis toujours

Epinglés devant le bureau, des photos de Karen, un cliché de Jean-Louis Martinelli, des images des docks signées Jean-Baptiste Harang et le portrait de chaque étudiant du T.N.S. accompagnent l’écrivain dans l’espace confiné de son cabanon. Les livres sont là aussi. D’abord, sur la droite du bureau, trois rangées d’ouvrages de poche courent sur plus d’un mètre. Au-dessus et sur une même...
janvier 1998
Le Matricule des Anges n°22

Ouvrages chroniqués

Plus rien dire sans toi
de Jacques Serena
2002
Un homme en ruine parle à une absente. Comme un insecte pris dans la transparence d’une vitre, il se cogne inlassablement aux mêmes images douloureuses.Jacques Serena revient, plus cruel. Les aficionados de Jacques Serena auront dû attendre neuf ans pour lire enfin le quatrième roman d’un écrivain passé entre-temps par le théâtre (Rimmel, Minuit 1998) ou les textes courts (Fleurs cueillies pour rien, 1999 Flohic) -que les Éditions de Minuit ignorent superbement dans la page « du même auteur ». Depuis Lendemain de fête (Minuit, 1993), on attendait avec la fébrilité des émus qu’un nouvel opus romanesque ajoute sa pierre à l’édifice d’une œuvre bâtie sur les ruines d’un traumatisme répété obsessionnellement d’un livre à l’autre. Comme ces grands écrivains qui creusent...
Thierry Guichard
novembre 2002
Le Matricule des Anges n°41
Fleurs cueillies pour rien
de Jacques Serena
Ancien élève des beaux-arts de Toulon (cf. MdA N°22), Jacques Serena avoue avoir un temps taquiné la toile. S’attachant ici à suivre les peintures de Gustav Klimt, l’auteur de Lendemain de fête (Minuit) surprend par la touche bucolique de son récit. Imaginant tour à tour ce qu’une jeune modèle du peintre et Klimt lui-même auraient pu dire de leur rencontre, du désir, de l’amour et de l’art, le romancier montre d’abord les jeux innocemment peu innocents de Marie et Émilie. Joyeuses lolitas, les donzelles inventent des poses où le corps semble vibrer au même rythme qu’une nature de fleurs,...
Thierry Guichard
août 1999
Le Matricule des Anges n°27