auteur David Foster Wallace
A propos
Panique sous un crâne
Voyage hilarant et tragique dans l’Amérique désolée de la consommation, des addictions en tous genres et du vide existentiel : le chef-d’œuvre enfin traduit de David Foster Wallace, L’Infinie Comédie, invite à une plongée hallucinée dans le labyrinthe des dérèglements.
Deux kilos de littérature assez ardue. » Près de mille cinq cents pages dans son édition française (dont cent cinquante de notes). Trois ans d’écriture – et presque autant de traduction. Quasi deux cents personnages allègrement mêlés dans une trame narrative tricéphale dressant un portrait de l’Amérique sous psychotropes : quelque vingt ans après sa publication aux États-Unis par un grand gaillard au pas traînant de 34 ans, L’Infinie Comédie (Infinite Jest) de David Foster Wallace arrive en France, précédé de son halo de livre-culte outre-Atlantique et fermement attendu par le cénacle...
Ni saint ni prophète
1962 : Naît à Ithaca, État de New York.
1971 : Grandit comme un enfant angoissé et maladroit. Connaît à 9 ans son premier épisode dépressif.
1975 : Découvre le tennis, dont il est complètement accro jusqu’à 17 ans.
À 14 ans, il est classé onzième meilleur joueur du Midwest et parmi les cent meilleurs du pays. Sa consommation excessive d’herbe vers 15-16 ans ruine ses espoirs....
L’impossible empathie ?
Que se passe-t-il, au juste, dans L’Infinie Comédie ? Répondre à cette question, c’est reconstruire une intrigue disséminée au fil de mille cinq cents pages, noyée dans un océan de détails redondants, impertinents ou inutiles ; surplus de texte qui prolifèrent comme la végétation irradiée de la « Grande Concavité ». Parmi les formes prises par ces surplus, figurent en bonne place les renvois...