auteur Claude Royet-Journoud
Ouvrages chroniqués
La Poésie entière est préposition
de
Claude Royet-Journoud
2024
La nouvelle édition (augmentée) de La Poésie entière est préposition, de Claude Royet-Journoud, dont l’œuvre – patiente (quelque vingt livres en plus de quarante ans d’écriture, quelques revues et anthologies dirigées, quelques traductions) et pugnace – trace une ligne unique dans ce que l’on a appelé, d’abord par simple péjoration, la poésie blanche, ou négative, déplie, dans une forme de bréviaire, son art poétique. Les sept parties, faites de notes, d’extraits d’entretiens, de fragments dont, en ouverture, le fameux « Un métier d’ignorance » avoisinent, plutôt qu’ils ne circonscrivent,...
Emmanuel Laugier
février 2024
Le Matricule des Anges n°250
La Finitude des corps simples
de
Claude Royet-Journoud
2016
Sous le signe de la disparition, La Finitude des corps simples de Claude Royet-Journoud persiste dans la voie sèche.
En quatrième de couverture, on peut lire cette phrase : « C’est pourquoi à la question : à quoi sert le langage ? N’a qu’une réponse : A vivre. » Il s’agit d’une citation du linguiste Émile Benveniste dont les dernières années de sa vie furent marquées d’aphasie. Or c’est peut-être sous l’angle de ce terrible paradoxe qu’on peut tenter d’approcher La Finitude des corps simples. Le langage, loin d’être réduit à sa fonction utilitaire, serait une capacité proprement existentielle quand bien même il viendrait à défaillir. La poésie de Claude Royet-Journoud, depuis le début des années 70...
La Poésie entière est préposition
de
Claude Royet-Journoud
2007
Articuler, rendre solidaire, faire fonctionner, conférer un sens : Claude Royet-Journoud pense la préposition pour penser la poésie.
Écrire, c’est être capable de montrer l’anatomie. Il faut aller jusqu’au bout du littéral », lit-on parmi les observations et aphorismes qui forment La Poésie entière est préposition, sorte de petite poétique personnelle d’un écrivain qui n’a pas besoin de préciser qu’il « affectionne Aristote et Wittgenstein ». La première phrase citée exprime sans doute le mieux ce en quoi l’écriture est un acte grave : sa précision (« La minutie me fascine ») et sa capacité à éliminer « le muscle » doivent être telles qu’apparaisse la structure même, la charpente irréductible de sens. Pour cela, la...
Théorie des prépositions
de
Claude Royet-Journoud
2007
Articuler, rendre solidaire, faire fonctionner, conférer un sens : Claude Royet-Journoud pense la préposition pour penser la poésie.
Écrire, c’est être capable de montrer l’anatomie. Il faut aller jusqu’au bout du littéral », lit-on parmi les observations et aphorismes qui forment La Poésie entière est préposition, sorte de petite poétique personnelle d’un écrivain qui n’a pas besoin de préciser qu’il « affectionne Aristote et Wittgenstein ». La première phrase citée exprime sans doute le mieux ce en quoi l’écriture est un acte grave : sa précision (« La minutie me fascine ») et sa capacité à éliminer « le muscle » doivent être telles qu’apparaisse la structure même, la charpente irréductible de sens. Pour cela, la...
L' In-plano
de
Claude Royet-Journoud
2002
Al Dante réunit en volume les 80 "numéros" de la revue L’In-plano publiée en 1986 par le poète Claude Royet-Journoud. vUne publication sauvage dédiée à la "modernité négative".
Certains créateurs s’expriment principalement en élaborant des revues. C’est le cas de Noël Arnaud, de Jimmy Gladiator ou de Jacques Morin, c’est aussi celui du poète Claude Royet-Journoud, revuiste multi-récidiviste depuis 1963. Engagé dans l’exploration de la forme « revue », il a exploité nombre des possibilités offertes par ce média singulier. De tous formats, de toutes périodicités et de natures différentes, il y eut d’abord Siècle à mains puis Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrdrobwllllantysiliogogogoch (sic, ou à peu près), l’hebdomadaire A, L’In-plano puis Zuk, mensuelle publiée par...