La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

auteur Camille Laurens

A propos

Camille Laurens, un secret sous la langue Dans les plis d’une écriture sensible et ironique, servie par des constructions audacieuses, la romancière explore depuis plus de dix ans les passages sombres entre l’illusion et la vérité. Derrière les mots : le désir et la douleur. Camille Laurens est à la fois malicieuse et très sérieuse. C’est une amoureuse des mots. Elle aime leur poésie. Elle joue avec, un peu, beaucoup. Passionnément. Elle s’émerveille à faire entendre leur son, à libérer leur sens. Les mots ont toujours quelque chose à nous dire, même les plus usés à force d’avoir trop parlé. Ils naissent dans la grande langue des siècles, certains disparaissent, d’autres renaissent. Elle les compare à des personnes. Ils ont leur caractère, leur humeur, leur fragilité. Chacun a son histoire, ses histoires. Des parents cachés ou des faux amis, par exemple. Ça...
mars 2003
Le Matricule des Anges n°43

Dans cet amour las

On avait quitté Camille Laurens dans ces bras-là, face à l’Homme, dans l’ardente mais irréversible différence des sexes. Si le livre parlait des hommes, il s’adressait surtout aux femmes. L’Amour, roman qui paraît aujourd’hui en serait la suite, le supplément d’enquête. Camille Laurens parle comme peu du sentiment des femmes, leur attente, leur désir, ce qu’ils suggèrent, ce qu’ils...
mars 2003
Le Matricule des Anges n°43

Voici les hommes

Le désir est le maître mot de l’œuvre de Camille Laurens. Mais si la narratrice de son nouveau roman évoque son désir des hommes, c’est l’inassouvie nécessité de rencontrer l’autre, l’inconnu, qui habite ces pages. C’est du bonheur quand la langue ouvre dans l’espace qu’elle explore des fenêtres inattendues. Après une tétralogie (Index, Romance, Les Travaux d’Hercule et L’Avenir) qui interrogeait l’identité et un récit autobiographique sur la mort de son fils (Philippe), Camille Laurens nous avait donné l’an dernier, Quelques-uns où elle reprenait la phrase de Beckett, « les mots ont été mes seules...
septembre 2000
Le Matricule des Anges n°32

Ouvrages chroniqués

La Petite danseuse de quatorze ans
de Camille Laurens
2017
En s’attachant au sort du petit rat de l’Opéra qui servit de modèle à La Petite Danseuse de quatorze ans d’Edgar Degas, Camille Laurens met à nu les préjugés, les mœurs et les sous-entendus esthétiques d’une époque. Elle trouble, fascine ou indispose encore aujourd’hui. Connue dans le monde entier, La Petite Danseuse de quatorze ans fut d’abord une statuette de cire, d’à peine un mètre, habillée de vrais vêtements, chaussée de vrais chaussons, coiffée de vrais cheveux, qui apparut pour la première fois en public, un matin d’avril 1881, au Salon des Indépendants où Edgar Degas la présentait, dans une cage de verre. Une jambe en avant, bras en arrière, doigts noués dans le dos et pieds en quatrième, la petite danseuse est saisie lors d’une pause. Ni aguichante ni séductrice, elle lève légèrement la...
Richard Blin
octobre 2017
Le Matricule des Anges n°187
Ni toi ni moi
de Camille Laurens
2006
Dans la tradition pétrarquiste, l’innamoramento désigne l’instant où la flèche d’amour frappe les amoureux, faisant naître ce « bonheur mêlé d’inquiétude parce qu’on ignore si ce sentiment est partagé » chanté par Alberoni. Jankélévitch parle quant à lui du « premier baiser, la rencontre primultime » mouvement du « doute éternel » qui laisse entrevoir la fin de l’idylle. C’est ce parcours menant de la lumière à l’ombre qu’aborde l’opus de Camille Laurens : roman de la mise au tombeau des amants, il montre la face cachée de l’iceberg, évoquant cette folie qui pousse à « vouloir asseoir...
Benoît Legemble
octobre 2006
Le Matricule des Anges n°77
Quelques-uns
de Camille Laurens
1999
Amoureuse du texte écrit, Camille Laurens nous transmet son virus dans ce vade-mecum jubilatoire et sensible. Pour que la langue vive !. Le premier texte qui met en perspective ce recueil est certainement le plus réussi en cela que Camille Laurens s’y dévoile bien plus qu’elle ne le fait ensuite. L’auteur s’y montre femme habitée par le désir, enseignante minée par la passivité des élèves, écrivain enthousiasmé par la langue écrite à laquelle tout le livre est consacré. Si Quelques-uns, qui donne le titre au livre, constitue une véritable condensation de pensées, d’émotions et de réflexions, on dira des textes qui suivent qu’ils sont seulement passionnants. On oserait donc donner un ordre à tous ceux que l’écriture...
Thierry Guichard
mai 1999
Le Matricule des Anges n°26
Philippe
de Camille Laurens
1995
Philippe est né le 7 février 1994 à Dijon -clinique Sainte-Marthe. Le lendemain, je suis allée avec Yves, son père, le voir à la morgue« , lit-on dans le premier chapitre de Philippe intitulé »Souffrir". Philippe est le fils mort-né (il a vécu exactement deux heures et dix minutes) de Camille Laurens. La mort aurait pu être évitée. L’obstétricien qui a procédé à son accouchement n’est pas intervenu quand il le fallait. Même si « le malheur est toujours un secret », parce que les mots restent en deçà, Camille Laurens s’est mise à écrire : c’est son seul moyen de défense. Elle décrit avec...
Christophe Kantcheff
novembre 1995
Le Matricule des Anges n°14