La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

auteur Annie Ernaux

A propos

Le monde à bras-le-corps Engagée dans une écriture qui témoigne de la violence sociale subie par les dominés, Annie Ernaux cherche, à travers sa propre histoire, à restituer la sensation collective du temps vécu. Annie Ernaux est de ces écrivains dont chacun des livres entraîne le lecteur dans une confrontation radicale, sans médiation avec le réel. L’espace, le temps, l’expérience humaine qui y sont approchés constituent un territoire que l’on arpente avec elle, dans une distance qu’abolit la force brute et dépouillée de ses mots. Peu importe que l’on soit ou non une femme ayant grandi dans l’après-guerre, que des dispositions scolaires favorables ont tirée hors de son milieu d’origine (des petits commerçants issus du monde ouvrier et paysan) et inscrite de fait dans un univers aux codes...
novembre 1014
Le Matricule des Anges n°158

Exposer, s’exposer

Explorer l’intime, le comprendre et le donner à comprendre, de soi aux autres : ainsi, pour Annie Ernaux, l’écriture peut-elle permettre « l’éclaircissement de l’opacité de la vie ». Les œuvres d’Annie Ernaux ont reçu rapidement et généralement un accueil critique favorable, des premiers livres, les plus violents, au prix Renaudot pour La Place, Les Années représentant une sorte de consécration et le Quarto Écrire la vie une sorte de Pléiade anthume. Les réactions furent cependant bien moins positives, allant de la gêne, d’une forme de réticence un peu honteuse, à la...
novembre 1014
Le Matricule des Anges n°158

Sa vie en partage

Plus de dix ans après la parution de L’Écriture comme un couteau, Annie Ernaux fait paraître un second recueil d’entretiens, Le Vrai Lieu, dans lequel elle revient sur les lieux de sa vie et dans lequel semble intacte sa passion pour dire la vérité du monde. Plus encore que chez n’importe quel auteur, il est ardu de démêler chez Annie Ernaux ce qui appartient à la vie ou à l’œuvre, aux discours ou à l’écriture, aux romans ou aux récits. À Cergy, presque au bord de l’Oise, sa belle maison porte le nom italien sur lequel s’ouvre le journal de sa passion amoureuse, Se perdre (2001), « La Favola » [L’histoire]. Même si elle avoue une certaine fatigue...
novembre 1014
Le Matricule des Anges n°158

Ouvrages chroniqués

Regarde les lumières, mon amour
de Annie Ernaux
2014
« La vie. La vraie. Auchan. » Le temps d’une année et d’un bref journal de bord, Annie Ernaux nous entraîne au cœur du centre commercial de Cergy les Trois-Fontaines, son hypermarché Auchan. L’occasion de nous interroger sur l’aboutissement d’une œuvre littéraire et l’inscription de celle-ci dans un chantier collectif et sociologique, « Raconter la vie ». Les gens ne se parlaient pas, ils regardaient devant eux, cherchant à évaluer la vitesse de progression. Il faisait très chaud. M’est venue la seule question que je me pose des quantités de fois, la seule qui vaille : pourquoi on ne se révolte pas ? ». Les désirs qui surgissent à l’hypermarché et sous la plume d’Annie Ernaux sont de toutes sortes : de résistance mais d’annihilation, de nostalgie mais de plénitude, de partage mais d’isolement. Être dans une file d’attente interminable un soir d’été, qui devrait être un grand soir (mais ne le sera jamais, comme dans le film de Benoît...
Chloé Brendlé
mai 2014
Le Matricule des Anges n°153
Mémoire de fille
de Annie Ernaux
2016
Huit ans après Les Années, Annie Ernaux revient sur son adolescence dans un magnifique récit, Mémoire de fille : une mémoire au féminin singulier qui cherche à contenir l’espace entre deux étés – à dire ce que c’est de devenir une femme et une écrivaine. Il doit bien y avoir un jour où tout s’éclaire, se met en place, il n’y a plus qu’à marcher tranquille, tout droit, mariée, deux enfants, un métier pas trop minable, racontez vos rêves d’avenir, un sujet de rédaction, j’avais eu une bonne note. L’avenir, quand je vois toutes ces années à passer dans les bouquins, j’ai un grand creux dans la tête, toutes ces choses que je ne sais pas encore et qu’il faudra écrire et dire. ». C’est comme ça que se projette l’héroïne de Ce qu’ils disent ou rien, le deuxième roman d’Annie Ernaux, paru en 1977. Elle est jeune, elle brûle, crache son désir des...
Chloé Brendlé
avril 2016
Le Matricule des Anges n°172
L' Écriture comme un couteau (entretien avec Frédéric-Yves Jeannet)
de Annie Ernaux
Dans un article publié dans Le Monde juste après la mort de Pierre Bourdieu, Annie Ernaux disait sa gratitude pour ce sociologue dont les ouvrages l’accompagnent depuis trente ans. Écrire sur le « refoulé social », sur la souffrance des « dominés », est en effet une dimension centrale du projet littéraire d’Annie Ernaux. Elle l’expose avec précision dans ce long entretien avec Frédéric-Yves Jeannet, auteur de Cyclone, Charité et, tout récemment, de La Lumière naturelle. Jeannet est depuis longtemps un lecteur attentif d’Annie Ernaux et son questionnement aigu est propice à l’élucidation...
Jean Laurenti
mars 2003
Le Matricule des Anges n°43