Dix textes, dont neuf nouvelles et un poème, constituent le sixième sommaire de la revue L’Anacoluthe. Michel Gremaux parle dans son éditorial de « la dimension quasi fantastique » comme dominante de l’ensemble. Tous les auteurs sont peu connus ou inconnus, la revue affichant clairement son désir d’être une première marche éditoriale et de s’atteler totalement à l’entreprise de découverte. Cela donne un sommaire d’une grande homogénéité, avec rien de rédhibitoire ni de très passionnant, ces textes manquant, à l’exception peut-être de celui de Pascale Petit, d’une originalité de ton. Petite mention toutefois pour Bruno Ehret qui avec une nouvelle intitulée Zork se risque dans le vide à une pirouette borgesienne. A noter le prix modeste de la revue, qui permet d’assouvir curiosité et désir de nouveautés à bon marché.
L’Anacoluthe N°6 Manoir du chêne
61130 Saint-Ouen-de-la-Cour
60 pages, 35 FF - Abt : 2 N°, 60 FF
Revue L’Anacoluthe
juin 1998 | Le Matricule des Anges n°23
| par
Christophe Fourvel
Un livre
L’Anacoluthe
Par
Christophe Fourvel
Le Matricule des Anges n°23
, juin 1998.