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Le Matricule des Anges
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La rédaction Pascal Paillardet

Articles

Coups de feu sur la ville Claude Mesplède lance les premiers titres de la collection « Noir urbain » (Autrement), qui passe au crible du polar la cité contemporaine. Dans la chambre noire du polar, où les bains ont l’odeur du sang, les tirages sèchent au cou des pendus. Dans ce laboratoire, l’écriture est une manière d’émulsion. « Le personnage central d’un roman noir joue le rôle d’un révélateur. Peu importe qu’il soit commissaire, détective privé ou agent immobilier, l’essentiel est qu’il soulève les coins du tapis pour montrer au lecteur que des mégots ont été cachés dessous. Dans un polar, le héros se penche derrière les rideaux, racle la poussière en quête des vérités enfouies ». Depuis sa découverte au début des années 1960 du roman noir...
juin 2004
Le Matricule des Anges n°54

L' Odeur

de Radhika Jha

Le flacon sans l’ivresse

Pour Lîla, l’odeur est une suave malédiction. Une culpabilité qui la poursuit comme une ombre âcre collée à la peau. « Trop forte pour être civilisée, trop puissante pour être dissimulée », elle est imprégnée des angoisses de la jeune femme. Enfermée dans cette geôle impalpable mais oppressante, Lîla appréhende le monde à travers la traîtrise de cet effluve. À Paris, où cette adolescente...
mars 2002
Le Matricule des Anges n°38

Le Mécontentement

de James Kelman

La prose au poing

L’Écossais James Kelman braconne les malheurs des éclopés et des dépenaillés. Le Mécontentement, son deuxième roman traduit en France, expose sans commisération les amertumes ordinaires. Les vies encrassées de désespoir ne résistent pas à la pitié des lavandières de la littérature. Lorsqu’elles se penchent sur le baquet des traîne-misère, leurs plumes émoustillées par l’importance de l’affaire, une idée de shampoing traverse leur écriture. Leurs pages rétrécies sentent le linge propre, et c’est une hypocrisie car le désespoir ne sent rien, ou alors il sent l’amertume et la...
mars 2002
Le Matricule des Anges n°38

Du côté des déchirés

Jean-Pierre Cescosse décrypte en quatorze nouvelles, sans rancoeur mais avec lucidité, les mascarades sociales et intimes de ses contemporains. Parole d’un perplexe, en quête d’authenticité. Aux agenouillés, Jean-Pierre Cescosse préfère les abîmés. C’est une question de posture. Son premier recueil de nouvelles, Rimbaud et le CAC 40, paru en 1997 au Dilettante, était un aveu d’incrédulité. Cinq ans plus tard, ses doutes n’ont pas été dissipés. Nos dernières frivolités, son troisième recueil, récapitule ses amertumes et ses désillusions. En quatorze nouvelles, Jean-Pierre Cescosse...
mars 2002
Le Matricule des Anges n°38

Un cachalot sur les bras

de Bernard Mathieu

Le clin d’œil du cyclone

Lorsqu’il se fatigue de la charrier dans ses remous, l’océan recrache la baleine sur une plage, où elle devient la conscience échouée du gendarme esseulé. Au matin gris, le pandore bute sur le paillasson de viande morte ; baleine ou cachalot ? Cachalot, conclut-il après une hasardeuse autopsie de l’indécente dépouille. Il songe à son Auvergne natale où les baleines se portent essentiellement...
mars 2002
Le Matricule des Anges n°38