La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

La rédaction Pascal Paillardet

Articles

Coups de feu sur la ville Claude Mesplède lance les premiers titres de la collection « Noir urbain » (Autrement), qui passe au crible du polar la cité contemporaine. Dans la chambre noire du polar, où les bains ont l’odeur du sang, les tirages sèchent au cou des pendus. Dans ce laboratoire, l’écriture est une manière d’émulsion. « Le personnage central d’un roman noir joue le rôle d’un révélateur. Peu importe qu’il soit commissaire, détective privé ou agent immobilier, l’essentiel est qu’il soulève les coins du tapis pour montrer au lecteur que des mégots ont été cachés dessous. Dans un polar, le héros se penche derrière les rideaux, racle la poussière en quête des vérités enfouies ». Depuis sa découverte au début des années 1960 du roman noir...
juin 2004
Le Matricule des Anges n°54

Le sanctuaire d’Orient

Dans sa maison de Rochefort, Pierre Loti façonna un univers flamboyant. Le rêveur se surprend aujourd’hui à guetter la silhouette évanescente d’Aziyadé, l’enchanteresse de Turquie. C’est un frêle mirage, avec des pudeurs de vestale. Un page accompagne peut-être cette princesse d’Orient, enfuie d’un sérail de Turquie, égarée ce soir dans le labyrinthe des ruelles de Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime). On l’imagine errer à travers cette cité plate et sévère, et cavalant, éperdue, à la rencontre d’un dandy au cœur tuméfié : Julien Viaud, alias Pierre Loti, ami de Sarah...
février 2004
Le Matricule des Anges n°50

Charges comprises

de Franz Bartelt

Témoins à charge

Le temps d’un livre, un alcoolique repenti et une femme enrobée s’invitent dans une intrigue. Le brio de Franz Bartelt est intact. Les êtres de cet acabit ont d’ordinaire des ambitions romanesques mesurées. Ces rois boiteux du second plan étrennent le récit au pas de charge. Ils naissent au détour d’une ligne, et meurent sans funérailles quand le paragraphe expire. Gontrane, qui accuse « son quintal et plus », et Trégaille, autrefois pochard, sont de ces personnages économes et indécis. « Une grosse femme, un ivrogne...
février 2004
Le Matricule des Anges n°50

Rousseau charmé

De 1736 à 1742, Jean-Jacques séjourna dans la maison des Charmettes, en Savoie. Dans cette demeure champêtre, il se voua à l’amour de Mme de Warens et au plaisir de la botanique. Elle se dévoile dans l’essoufflement des dernières ruelles de Chambéry. Dans l’épuisement d’une voûte d’arbres, coulée d’ombre et de fraîcheur qui renonce au seuil de cette demeure sobre et massive. La lenteur de l’approche est propice à la rêverie littéraire. La maison des Charmettes, cette parcelle d’un « court bonheur », est d’un abord nonchalant. En 1735, lorsqu’il séjourna pour la...
janvier 2004
Le Matricule des Anges n°49

L' Île de la tentation

de Stephen Leacock

Leacock en stock

« L’humour, et on ne peut jamais le répéter assez souvent, doit être gentil », affirmait Stephen Leacock. Un recueil de cocasseries illustre ce propos du « Mark Twain canadien ». S’il trouve son bonheur dans les cimetières, l’homme qui rit gagnerait à ne pas dédaigner les bergeries. L’humour, même chagrin, y est plus clément. C’est une morsure de brebis, brûlante mais bienveillante. Rares sont les connaisseurs qui osent franchir l’enclos. Stephen Leacock, qui entreprit de dérider ses semblables dès 1894 dans Grip, une revue de Toronto, fut de ceux-là. « Les bonnes...
janvier 2004
Le Matricule des Anges n°49