La rédaction François Salvaing
Vu à la télévision – chronique
Au(x) feu(x) !
La grande différence entre le Japonais et le Français – finit par comprendre Timothée – est que pour le Japonais les catastrophes font partie de la nature, tandis que pour le Français : du Jité. Car il assistait, depuis le 11 mars (décidément les 11 !!! au XXIe siècle), à une quête éperdue, non seulement d’idées pour refroidir les réacteurs de Fukushima, mais de l’homo japonicus. Le Japonais était pudique, était stoïque, silencieux, digne, maître de lui, le Japonais ne manifestait ni ses émotions ni dans les rues contre les dirigeants politiques et économiques qui n’avaient pas su éviter...
Voix in voix off
Obligé ! Timothée avait essayé de regarder À la recherche du temps perdu. Il avait de l’estime pour Nina Companeez, qui avait accompagné, au scénario, les charmants premiers films de Michel Deville avant de devenir elle-même réalisatrice, principalement de télévision. Suave élégance de ses récits qui échappaient à l’inanité, qu’ils frôlaient parfois, par leur cruauté légère, leur espiègle...
Au paradis
Étonnant comme en un quart de siècle dans le paysage français, voire européen, la notion de clôture aura resurgi de ses supposées cendres concentrationnaires ou/et coloniales. Timothée datait ça, au pif, de l’apparition des digicodes et de la symétrique disparition des concierges. Résidences sécurisées (compounds si l’on voulait parler franglais) d’un côté, centres de rétention de...