auteur Yves Reynaud
Ouvrages chroniqués
Et je dois marcher seul…
de
Yves Reynaud
2003
Pour Yves Reynaud : « Dans le contrat social de Jean-Jacques Rousseau, il est dit que c’est tout le système social qui perd sa légitimité à partir du moment où un seul être humain est laissé en dehors. Aujourd’hui, il y en a 10 millions. » (extrait de l’interview réalisé en 1998 dans Itinéraire d’auteur N°1 du CNES, La Chartreuse). Dans ce dernier recueil de neuf textes courts, des monologues, des dialogues, des petits récits pas forcément théâtraux et une chanson, l’écrivain donne la parole à des personnages « tombés hors du monde ». Victimes d’une violence sociale ou intime, engloutis à...
Les Guerres froides
de
Yves Reynaud
1990
Marie, sans travail et légèrement dépressive, Joseph, délégué au malaise des banlieues et Gaby, stagiaire à l’essai pour un organisme de sondage, le C.I.E.L., ça vous rappelle forcément quelque chose. Yves Reynaud joue avec les mystères de l’Annonciation en utilisant les (grosses) ficelles du théâtre de boulevard : ainsi Gaby va se trouver enfermé dans le placard avant de pouvoir faire l’amour à Marie. Quant aux visions de Marie, elles sont plus modernes et nettement moins exaltantes. Marie prend peur dans l’ascenceur, elle tombe à genoux, la porte s’ouvre, en face d’elle un couple...
Marie ; Dent noire
de
Yves Reynaud
Marie, sans travail et légèrement dépressive, Joseph, délégué au malaise des banlieues et Gaby, stagiaire à l’essai pour un organisme de sondage, le C.I.E.L., ça vous rappelle forcément quelque chose. Yves Reynaud joue avec les mystères de l’Annonciation en utilisant les (grosses) ficelles du théâtre de boulevard : ainsi Gaby va se trouver enfermé dans le placard avant de pouvoir faire l’amour à Marie. Quant aux visions de Marie, elles sont plus modernes et nettement moins exaltantes. Marie prend peur dans l’ascenceur, elle tombe à genoux, la porte s’ouvre, en face d’elle un couple...
Monologues de Paul
de
Yves Reynaud
Dans deux monologues, écrits comme des fragments d’états d’âme, Yves Reynaud met en oeuvre la difficulté de vivre dans la réalité.
Monologues de Paul comporte deux textes distincts : Apnée ou le dernier des militants suivi de Regarde les femmes passer, édité une première fois en 1981 chez Théâtrales et épuisé depuis (c’est une bonne nouvelle que ce monologue soit de nouveau disponible). Le même personnage de Paul revient donc hanter l’oeuvre d’Yves Reynaud à plusieurs années d’intervalle. Mais dans Apnée, Paul écope d’un patronyme, Kleinmann. Un petit homme donc, si l’on traduit ce nom...