auteur Ying Chen
Ouvrage chroniqué
Espèces
de
Ying Chen
2010
Dans une fable intimiste sur la déréliction dans le mariage, Ying Chen interroge l’espèce humaine tout en donnant sa langue au chat.
Symbole du désenchantement moderne, le couple qui unit la narratrice – une femme sans nom – à son mari A., est morne, desséché. Entre lui, archéologue de métier, dont l’ego compte pour deux, et elle qui s’étiole chaque jour un peu plus dans l’attente du soir qui la verra « recevoir en pleine figure les paroles qu’il ne peut retenir en lui, qu’il déverse en (elle) à tout moment, plus librement qu’il ne peut le faire avec sa semence », ne reste plus que « la comédie » du mariage.
Depuis Immobile (Actes Sud, 2004) et Querelle d’un squelette avec son double (Seuil, 2003), deux de ses romans...