auteur Vladimir Maïakovski
Ouvrages chroniqués
Comment écrire des vers
de
Vladimir Maïakovski
2014
Pasternak, Akhmatova, Tsvétaïeva, et bien d’autres qui le connurent, ont témoigné de leur admiration envers Maïakovski. Il n’en manquait pas non plus pour ses contemporains, notamment Khlebnikov, adepte du zaoum, création langagière qui bouleversa en son temps les normes poétiques. Ces pages datent de 1926, Maïakovski est alors âgé de 33 ans. Écrit en hommage au jeune poète, dont le suicide dans une chambre d’hôtel ne l’a pas laissé indifférent, le poème À Éssenine, de préférence au fameux Le Nuage en pantalon, lui sert à défendre ses réflexions sur la création littéraire.
L’ouvrage est...
Emmanuelle Rodrigues
juillet 2014
Le Matricule des Anges n°155
Ma découverte de l’Amérique
de
Vladimir Maïakovski
2017
De son séjour aux États-Unis, le poète russe Maïakovski jette un regard aiguisé et toujours d’actualité sur le grand pays de la frénésie capitaliste.
En 1925, Vladimir Maïakovski est invité à donner une série de conférences en Amérique, voyage qui commence par Cuba, où il débarque pour une brève visite de La Havane, avant de passer au Mexique, où il fait un séjour plus important (l’occasion de connaître, entre autres, le peintre muraliste Diego Rivera et de s’intéresser à la réalité de la militance communiste dans un pays aussi chaotique et socialement injuste que le Mexique). Ensuite, il franchit la frontière américaine et visite New York, Chicago, Detroit. De ce long séjour, il tire à son retour des articles pour la presse russe. ...
Le Nuage en pantalon
de
Vladimir Maïakovski
2007
Un poème écrit en 1914-1915 brûlant encore d’une fièvre qu’on aimerait trouver plus souvent dans la poésie contemporaine. Futuriste, certainement, et construit à partir d’un fait biographique sentimental, le texte dépasse les contingences historiques. Il est l’ébauche d’un monde toujours nouveau aux antipodes de nos frilosités hypocrites. « Je sais/ que le soleil blêmirait en voyant/ les pépites d’or de nos âmes ». Le poète, à 21 ans, impitoyable face au cliché et à la convenance (« doucement dans la vase du cœur barbote/ le stupide poisson de l’imagination ») sait s’incliner devant...