auteur Valentine Penrose
A propos
Penrose, couleur sang
Portrait d’une comtesse hongroise qui tortura des jeunes filles par plaisir et pour préserver sa beauté. Saisissant.
Inscrite dans la mouvance surréaliste, Valentine Penrose (1898-1988) fut une poétesse appréciée, notamment d’Eluard qui préfaça deux de ses recueils. Mais ce qui retint l’attention de Bataille, c’était La Comtesse sanglante, publié en 1962, dans lequel elle présente la vie d’Erzsébet Báthory (1560-1614), fille d’une authentique famille princière de Transylvanie.
Valentine Penrose propulse le lecteur au cœur de l’Europe féodale, dans un pays qui épouse encore les mœurs du Moyen Âge. Celle qui va devenir la « comtesse sanglante » naît dans un « humus de sorcellerie et à l’ombre de la...
Ouvrage chroniqué
Écrits d’une femme surréaliste
de
Valentine Penrose
On n’en finit pas de redécouvrir la constellation surréaliste et parmi ses astres de rendre grâce aux étoiles féminines. Bona de Mandiargues (1926-2000) était sans doute la plus provocante, et l’une des plus belles, qui raconte dans Vivre en herbe (Gallimard, 153 pages., 82 FF) son enfance italienne. Valentine Bouée, épouse Penrose (1898-1978) fut plus discrète sans doute et reste par conséquent bien moins connue. Une universitaire tourangelle, Georgiana Colvile spécialiste des femmes surréalistes, propose une compilation de ses écrits agrémentés de photographies et de ses collages. Le...