auteur Sergueï Dovlatov
Ouvrages chroniqués
Le Compromis
de
Sergueï Dovlatov
2023
En se penchant sur son passé dans la presse soviétique, Sergueï Dovlatov raconte avec humour l’impossibilité d’exercer dignement le métier.
Comme dans La Valise, réédité il y a deux ans par La Baconnière, c’est un inventaire – plus pervers qu’à la Prévert – qui permet à Sergueï Dovlatov (1941-1990) d’égrainer ses souvenirs et d’offrir au lecteur un portrait aussi saisissant qu’acerbe de la vie en URSS. Ce n’est pas cette fois une pauvre série d’objets – ceux que contenait sa valise au moment de son exil vers les États-Unis en 1978 – qui déclenche le récit, mais une collection de coupures de presse grâce auxquelles l’auteur tisse une série de nouvelles où les misères de son expérience de journaliste dans plusieurs publications...
Le Domaine Pouchkine
de
Sergueï Dovlatov
2022
Génial écrivain comique, Sergueï Dovlatov savait mieux que personne tirer le portrait amer et sensible de la vie sous un régime absurde.
Toute l’œuvre du Russe Sergueï Dovlatov, disparu en 1990, dont les éditions La Baconnière ont entrepris la réédition depuis quelques années, est écrite sous le signe d’une double malédiction : celle, d’abord, de l’impossibilité de publier en URSS, puis celle de l’exil plus ou moins forcé de l’auteur en 1978 vers les États-Unis, ce qui lui permettra certes de publier enfin librement, mais lui fera également expérimenter le désenchantement d’une communauté d’exilés ankylosée et guère stimulante.
Dovlatov, aussi désabusé qu’il soit (ou justement parce qu’il l’est), est un humoriste...
La Valise
de
Sergueï Dovlatov
2021
Il y a des circonstances qui ne laissent guère le choix. Ainsi, l’œuvre de Sergueï Dovlatov ne cesse de traiter de la réalité anarchique et souvent ubuesque de la vie dans la Russie communiste. Il y aura exercé toute sorte de métiers, de gardiens de camp à journaliste, en passant par guide touristique. Tous ses livres sont autobiographiques et, grâce à leur humour, manié avec la précision d’un escrimeur, ils ne pardonnent rien à personne. Comme son titre l’indique, le fil conducteur des huit récits en forme d’inventaire qui composent La Valise, écrit en 1985, est, précisément, une valise....
La Zone : Souvenirs d’un gardien de camp
de
Sergueï Dovlatov
2019
La publication de deux livres de Sergueï Dovlatov est l’occasion de mieux découvrir l’œuvre drôle et pathétique d’une plume aussi sensible qu’acerbe.
L’histoire de la littérature russe au XXe siècle est en bonne partie celle de la lutte contre la censure et l’impossibilité de publier. Celle aussi de l’exil, quand il aura été possible. Ces questions sont omniprésentes dans l’œuvre de Sergueï Dovlatov (1941-1990), écrivain devenu une référence en Russie, une fois qu’après sa mort ses livres – écrits pour une bonne part durant son exil américain entamé en 1979 – y furent enfin publiés.
Avec la publication de son Journal invisible en 2017, où Dovlatov racontait ses années ubuesques de directeur de revue forcé de pratiquer une censure dont...
La Filiale
de
Sergueï Dovlatov
2019
La publication de deux livres de Sergueï Dovlatov est l’occasion de mieux découvrir l’œuvre drôle et pathétique d’une plume aussi sensible qu’acerbe.
L’histoire de la littérature russe au XXe siècle est en bonne partie celle de la lutte contre la censure et l’impossibilité de publier. Celle aussi de l’exil, quand il aura été possible. Ces questions sont omniprésentes dans l’œuvre de Sergueï Dovlatov (1941-1990), écrivain devenu une référence en Russie, une fois qu’après sa mort ses livres – écrits pour une bonne part durant son exil américain entamé en 1979 – y furent enfin publiés.
Avec la publication de son Journal invisible en 2017, où Dovlatov racontait ses années ubuesques de directeur de revue forcé de pratiquer une censure dont...
Le Livre invisible / Journal invisible
de
Sergueï Dovlatov
2017
Dans un double journal aussi drôle qu’acerbe, Sergueï Dovlatov raconte les déboires et les apories de l’écrivain soviétique.
C’est avec inquiétude que je prends la plume », nous dit Dovlatov en commençant son « journal invisible » écrit à Leningrad en 1976, quelques années avant qu’il n’émigre à New York. Une ville où il décédera en 1990, non sans y avoir écrit auparavant un « livre invisible » qui complète ce volume ; non sans y avoir encore publié ses nouvelles dans le prestigieux New Yorker. Mais l’inquiétude, chez lui, n’est pas celle que l’on croit, et cet introït ne fait qu’annoncer la distance bouffonne qui le sépare de l’exercice pompeux et auto-célébratoire qui caractérise trop souvent...