auteur Paul Valet
A propos
Le Double attaquant
L’œuvre du poète Paul Valet est tout à fait méconnue. Ses livres (une vingtaine), tels que Poésie mutilée, publié Chez G. L. M en 1951, Paroles d’assaut chez Minuit, Table rase au Mercure de France, ne l’ont pas sorti, à sa mort, de l’oubli. A part quelques publications posthumes chez José Corti, Le Dilettante et Calligrammes et un cahier consacré à l’œuvre et à l’homme (Le Temps qu’il fait, 1987), seul Guy Benoit, des éditions Mai Hors Saison, a repris le relais des grandes maisons d’édition en publiant depuis 1983 quatre de ses livres, dont cette année Le Double Attaquant. Né en Russie...
Ouvrage chroniqué
Que pourrais-je vous donner de plus grand que mon gouffre ?
Suivi de Solstices terrassés, Mémoire seconde et Translucide
de
Paul Valet
2020
Voix à nulle autre superposable, la poésie de Paul Valet a le luxe barbare du sang qui s’épanche.
Poète singulier, sans parenté ni descendance, Paul Valet mérite d’être connu. La parution de La Parole qui me porte (Poésie/Gallimard) et de Que pourrais-je vous donner de plus grand que mon gouffre ? (Le Dilettante) en offre une excellente occasion.
Paul Valet est le pseudonyme de Georges Schwartz, né en 1905, à Lodz, en Pologne, mais qui vécut toute son enfance à Moscou, dans la Russie des tsars. Il la quittera dans un wagon à bestiaux, après la Révolution d’Octobre, pour rejoindre la Pologne maternelle, avant de venir en France pour y poursuivre ses études. Particulièrement doué...