auteur Jérôme Lambert
Ouvrage chroniqué
Finn Prescott
de
Jérôme Lambert
2007
Changement de cap pour Jérôme Lambert. Après l’autofiction, il fait ici le récit d’une vie sous le signe du désenchantement, avec une élégance teintée d’ironie.
Évoquant certains écrivains victoriens dont il s’est inspiré pour la rédaction de ce livre, Jérôme Lambert relevait chez eux une violence des sentiments derrière l’élégance du style. On pourrait tout à fait lui renvoyer la pareille : sous sa prose pudique, sous la désinvolture du ton, couve une violence sentimentale. Comparé à La Mémoire neuve, il a changé de registre. Lui qui a d’abord donné dans une veine autofictionnelle, a voulu raconter une histoire, tenter, cette fois, un récit à la victorienne sans pour autant verser dans le pastiche. Ce roman dès lors intéressera, autant et plus...