auteur Jean Lorrain
Ouvrages chroniqués
Monsieur de Phocas
de
Jean Lorrain
Parangon du dandy décadent, M. de Phocas (1901), alias le duc de Fréneuse, est l’un des plus fameux personnages de Jean Lorrain (Paul Duval dit, 1855-1906), écrivain à scandales, éthéromane et plagiaire maintes fois signalé. Proposé dans une édition méticuleuse d’Hélène Zinck, le roman gorgé d’opium et décoré d’émeraudes est une belle pièce de la littérature décadente. Maniant l’équivoque, Lorrain décrit à travers le journal de Phocas la déchéance du jeune duc aux nerfs sensibles, fasciné par le trouble Claudius Éthal qu’il finira par assassiner. « Cet Éthal ! Il souriait comme en extase,...
Monsieur de Phocas
de
Jean Lorrain
Héroïnomane, érotomane, travesti, homme de grand vice, Lorrain a scandalisé ses contemporains. La Table Ronde publie deux de ses méfaits, dont un inédit. Sulfureux.
Toute déchéance, morale ou physique, de l’individu, dans une société elle-même déchue, est bonne a priori ». Pour Jean Lorrain, ce n’était pas seulement une maxime, mais un mode de vie. Il l’a mis en pratique, corps et âme, se vautrant dans le vice jusqu’à ce que mort s’ensuive. L’homme s’affichait en compagnie de lutteurs de foire aux biceps tatoués, et paraissait en société horriblement fardé, paré de bijoux clinquants. Il se vantait de son homosexualité, et même de sa nécrophilie, fréquentant avec plaisir la morgue comme d’autres les salons. Qui aurait dit que le Paul Duval de Fécamps,...
Le Poison de la Riviera
de
Jean Lorrain
Héroïnomane, érotomane, travesti, homme de grand vice, Lorrain a scandalisé ses contemporains. La Table Ronde publie deux de ses méfaits, dont un inédit. Sulfureux.
Toute déchéance, morale ou physique, de l’individu, dans une société elle-même déchue, est bonne a priori ». Pour Jean Lorrain, ce n’était pas seulement une maxime, mais un mode de vie. Il l’a mis en pratique, corps et âme, se vautrant dans le vice jusqu’à ce que mort s’ensuive. L’homme s’affichait en compagnie de lutteurs de foire aux biceps tatoués, et paraissait en société horriblement fardé, paré de bijoux clinquants. Il se vantait de son homosexualité, et même de sa nécrophilie, fréquentant avec plaisir la morgue comme d’autres les salons. Qui aurait dit que le Paul Duval de Fécamps,...
Venise
de
Jean Lorrain
Après son contemporain Henri de Régnier qui fit souvent référence à Venise, le décadent Jean Lorrain (1855-1906) s’est laissé lui aussi subjuguer par cette ville si proche de ses convenances esthétiques. Lorrain dont la postérité a retenu l’« élégance agressive » et l’immoralisme, lui dont la critique a jugé le style « artificiel et prétentieux » a fait l’hommage à la cité des Doges de ses talents de virtuose.
Publié d’abord dans la Revue illustrée en 1905 avant de paraître en volume (1921), son « nouveau petit guide fin-de-siècle de Venise » tel que le présente Eric Walbecq dans sa...