auteur Jacques Lébre
Ouvrages chroniqués
Le Poète est sous l’escalier
Promenades à travers des correspondances
de
Jacques Lébre
2021
Les lecteurs que nous sommes savent qu’il est des lectures qui en réveillent d’autres. Une phrase lue suscite un souvenir, déclenche un écho, engendre une résonance. C’est ce genre de correspondance qui se produit dans l’esprit du lecteur, et qui apparie des auteurs et des regards semblables sur un même thème, que Jacques Lèbre collectionne. Une suite de saisies, un patchwork de citations qu’il a organisé comme des « promenades à travers des correspondances », et qu’il a réunies dans Le Poète est sous l’escalier.
Il y regroupe des réflexions de plus d’une soixantaine de poètes ou...
Richard Blin
février 2022
Le Matricule des Anges n°230
Lumineux comme des pans d’iceberg avec des parts de nous-mêmes
de
Jacques Lébre
1994
Postier de son état, Jacques lèbre avait pris l’habitude de se donner à lire dans les revues. Aujourd’hui deux éditeurs récompensent son talent.
D’un côté, la mièvrerie, l’impossible pose du poète rêvassant, fleur à la boutonnière, lyre sous le bras ; l’amour, les oiseaux, le printemps léger si léger que le livre s’envole dans l’oubli. De l’autre, le mur opaque, la tentation de se construire avec des mots un miroir où nous, vampires dans l’univers si pur du poète, nous ne nous retrouvons pas. La guimauve d’un côté, le narcissisme minimaliste de l’autre. Entre les deux, comme une passerelle, la poésie de Jacques Lèbre.
On aurait en effet tout à craindre d’une poésie qui se nourrit de « rose fragile », d’ « amour », ou de « petit...
Face au Cerisier
de
Jacques Lébre
1994
Postier de son état, Jacques lèbre avait pris l’habitude de se donner à lire dans les revues. Aujourd’hui deux éditeurs récompensent son talent.
D’un côté, la mièvrerie, l’impossible pose du poète rêvassant, fleur à la boutonnière, lyre sous le bras ; l’amour, les oiseaux, le printemps léger si léger que le livre s’envole dans l’oubli. De l’autre, le mur opaque, la tentation de se construire avec des mots un miroir où nous, vampires dans l’univers si pur du poète, nous ne nous retrouvons pas. La guimauve d’un côté, le narcissisme minimaliste de l’autre. Entre les deux, comme une passerelle, la poésie de Jacques Lèbre.
On aurait en effet tout à craindre d’une poésie qui se nourrit de « rose fragile », d’ « amour », ou de « petit...