auteur François Solesmes
A propos
François Solesmes, le scribe de l'océan
Poète au lyrisme méticuleux, sa discrétion trouve un contrepoids dans ses livres auxquels son éditeur donne une majesté à la hauteur des célébrations qu’on y lit. Les preuves écrites.
Il a passé des années sur la côte landaise à observer l’océan, à guetter les moindres signes d’une révélation. Il a noirci de nombreux cahiers, à l’affût de ce que la mer pouvait lui dicter. La poésie de François Solesmes n’appartient pas à son temps et ne cherche pas à lui appartenir. D’une exigence qui tourne le dos aux modes (il a commencé dans les années 60), son oeuvre fait plutôt penser à de grands anciens, Paul Valéry d’abord auquel il ne cesse de faire référence. Il avoue que lorsqu’il écrit « quatre ou cinq lignes par jour, en poésie, c’est une journée faste ». Une journée qu’il...
Ouvrages chroniqués
Prisme du féminin
de
François Solesmes
2014
Avec quelque chose de la dynamique enveloppante et vertigineuse de la spirale, François Solesmes fait l’éloge de l’autre genre.
Nourri d’émotions sensuelles et esthétiques, irradié par le soleil féminin, le dernier livre de François Solesmes est un trésor de sensations et d’observations. Ce poète qu’enchantent, comme autant de reflets du Paradis primitif, la femme, l’océan et l’arbre – qui fut l’inspirateur de L’Amant et le destinataire des Lettres à l’Amant de Mireille Sorgue, morte à 20 ans mais avec qui il poursuivit le dialogue dans L’Amante (tous chez Albin Michel), est l’auteur, entre autres, d’un Éloge de la caresse (Phébus/Libretto, 2006) et plus récemment d’Une fille passe (Encre Marine, 2011, voir Lmda...
Éloge de la caresse
de
François Solesmes
2006
Un petit enchantement que cet Éloge de la caresse dû à François Solesmes, chantre de la femme, de la mer et de l’arbre, dédicataire de L’Amant, et destinataire des Lettres à l’amant de Mireille Sorgue. Éloge de la caresse lui est dédiée, comme l’était déjà De la caresse (Phébus, 1989), dont le présent ouvrage constitue l’édition revue et enrichie.
Tout en dévotion vivante, passes incantatoires, fastes délibérés, ce petit livre est une leçon de toucher pur, un inventaire émerveillé du corps féminin au fil d’une main sinuant sur la peau de l’amoureuse. Une érotique de la sensation modulant...
Marées
de
François Solesmes
L’océan, un homme, une femme : à cette trinité absolue, François Solesmes donne une langue luxuriante et précise pour en célébrer l’union. Jamais Éros ne fut si bien paré.
C’est un enchantement des sens que ce livre. D’abord dans son apparence même, dans sa tessiture, folie éditoriale dont Encre marine nous a habitués : agréable au toucher, agréable à l’œil, l’ouvrage est une offrande. C’est ensuite une myriade d’éclats, de sons et de sensations qui jaillit sous la lecture. On retrouve à nouveau l’obsessionnel chant de François Solesmes : un chant d’amour religieux pour l’océan, saisi à corps tendu, sur les plages sauvages des Landes. Un homme vient donc se livrer au spectacle océanique, à marée montante, seul. Des premières flammèches au grand incendie,...
D’un rivage
de
François Solesmes
Pendant quinze ans, François Solesmes est allé saisir le mystère océan sur une plage des Landes. Il nous livre aujourd’hui la chronique de ses rencontres avec une mer fascinante.
Durant une quinzaine d’années, plusieurs mois par an, parfois de l’aube au soir, quelqu’un s’efforça de tenir la chronique d’un littoral ». Ce « quelqu’un » c’est François Solesmes qui dès la première page apparaît ainsi, vague troisième personne du singulier, s’effaçant déjà pour éviter l’autobiographie, s’effaçant encore pour ne laisser sur les pages que cette mer dont la rencontre, chaque fois, est précédée de l’excitation propre aux amoureux. « Il marchait à sa rencontre et, déjà, elle était là, il vivait avec elle, (…). Entravé par ses membres et la distance à franchir, son...
Eloge de l’arbre
de
François Solesmes
En cherchant à dire l’éternité à travers la femme, la mer ou l’arbre, François Solesmes a fini par forger une langue créatrice d’un monde où le temps suspend son vol. Eloge de l’arbre consacre une écriture sans bornes.
Si l’on devait attribuer la palme du plus beau livre de littérature de l’année, on voit mal comment la récompense pourrait échapper à cet Eloge de l’arbre que nous proposent François Solesmes, l’auteur, et Jacques Neyme, son éditeur. Son grand format (230x320 mm), le papier d’une belle qualité, la typo constituée d’un « Garamond expert collection » aux élans précieux, l’encre, enfin, dont on sait qu’elle est le fruit d’un mélange visant à obtenir le bleu marine qui donne son nom à la maison d’édition ; tout cela confie au lecteur un plaisir et une importance que les ouvrages manufacturés...