auteur Florence Seyvos
Ouvrages chroniqués
Un village sans papas
de
Florence Seyvos
2017
L’enfance est un déclencheur dans l’écriture de Florence Seyvos. Ainsi, pour Un village sans papas, elle raconte : « Cette pièce est très liée au village des Ardennes, Signy-le-Petit, où j’ai passé mon enfance. Je me souviens de forêts profondes, d’hivers très enneigés, de jeux en bande dans les rues du village et des cimetières militaires que nous longions en voiture. Les souvenirs des deux guerres étaient très présents, dans les familles, dans les conversations, à l’école. » Florence Seyvos recrée un petit village où tous les papas vont être mobilisés pour partir à la guerre de 14-18....
L' Abandon
de
Florence Seyvos
Un court récit : l’histoire d’une jeune élève qui s’éprend de son professeur de musique. Disons qu’elle a besoin de s’assurer qu’elle ne lui est pas indifférente. S’ensuit une liaison clandestine, au gré des absences de l’épouse. L’héroïne a mal lors des rapports sexuels, et son partenaire redoute de mettre son mariage en péril. Quel est donc l’intérêt de cette bluette ? Le ton incisif, l’absence de graisse, de désir de faire beau, une exacte précision de chaque scène. À côté d’une certaine malignité que révélera la narratrice, il y a sa naïveté, à laquelle répond celle de l’amant,...
Monstre va
de
Florence Seyvos
1988
Après avoir écrit pour les enfants, Florence Seyvos lauréate du concours du jeune écrivain 1987, a taillé sa plume pour un lectorat plus adulte. Résultat : un roman cruel et sans concession.
Il arrive parfois que la première phrase d’un roman emporte la décision du flâneur en librairie. Monstre va, de Ludovic Janvier chez Gallimard (1988) s’ouvrait ainsi : « Je croyais bien me connaître. A peine méchant, et surtout sans courage. Erreur. J’ai tué maman comme un rien ». Difficile après ça de refermer le livre. Le premier roman de Florence Seyvos débute plus sobrement encore : « C’est le poisson rouge qui est mort le premier ». On pourrait, comme on file les métaphores, filer la comparaison entre les deux récits. Des comparaisons, l’éditeur de cette jeune romancière de 25 ans....
Gratia
de
Florence Seyvos
Après avoir écrit pour les enfants, Florence Seyvos lauréate du concours du jeune écrivain 1987, a taillé sa plume pour un lectorat plus adulte. Résultat : un roman cruel et sans concession.
Il arrive parfois que la première phrase d’un roman emporte la décision du flâneur en librairie. Monstre va, de Ludovic Janvier chez Gallimard (1988) s’ouvrait ainsi : « Je croyais bien me connaître. A peine méchant, et surtout sans courage. Erreur. J’ai tué maman comme un rien ». Difficile après ça de refermer le livre. Le premier roman de Florence Seyvos débute plus sobrement encore : « C’est le poisson rouge qui est mort le premier ». On pourrait, comme on file les métaphores, filer la comparaison entre les deux récits. Des comparaisons, l’éditeur de cette jeune romancière de 25 ans....