auteur Elizabeth von Arnim
Ouvrages chroniqués
Vera
de
Elizabeth von Arnim
Quoi de commun entre Nikolaï le héros de Vera, Paul dans L’Enfer de Chabrol et Poprichtchine le petit fonctionnaire de Journal d’un fou de Gogol ? Ils sont tous trois amoureux d’une femme, lancés à corps perdus dans la tragédie. Dans le cerveau de Nikolaï quelque chose a disjoncté, cette chose ténue qui permet d’évoluer dans la réalité des choses il l’a perdue définitivement. Quand sa femme Vera entrouvre la porte d’entrée de leur petit et sombre appartement - Nikolaï supporte difficilement la lumière - c’est, selon lui, pour éconduire à voix basse des amants. Dans son délire paronaïaque...
Love
de
Elizabeth von Arnim
2002
L’écrivain suisse Philippe Testa pose un regard perçant sur les relations hommes-femmes. Dans Love, recueil de dix-sept nouvelles, petits joyaux de concision, il enchaîne les saynètes tragi-comiques sur des couples à peine formés ou en perdition. Ses personnages semblent en permanence tiraillés entre l’envie de procréer et le désir de séduire sans s’engager. Un supplice de Tantale psychologique qui, pour l’auteur, apparaît comme la raison première des contacts sociaux, en tout cas de leurs ratés. Pour aller vers l’un ou l’autre de ces deux pôles antinomiques, chacun rivalise de mauvaise...
Love
de
Elizabeth von Arnim
2002
Fiévreux roman du désamour, le nouveau livre de Toni Morrison libère d’entêtants parfums de désir et de haine.
Le lecteur qui s’attendrait à une histoire d’amour au sens convenu du terme courrait ici le risque d’être désarçonné. Espoirs, idylle, déceptions enfilés par une narration qui ne se poserait aucune question, voilà qui n’est pas le souci de Toni Morrison, prix Nobel de littérature en 1993. Mais l’amour au sens de ce qui s’enlace comme un nœud de serpents brillants, sensuels et cependant étouffants, déchirés, voilà ce qui pourrait définir l’atmosphère et l’enjeu narratif de l’hôtel de Bill Cosey, de ses femmes et de sa descendance.
Car ici, aucun personnage ne peut vivre sans être englué...