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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Le stylo et son double

    Lmda N°251 Un livre étonnant explore les labyrinthes où s’égarent ceux qui s’emparent d’un crayon pour écrire.
    L’objet est intrigant. Deux textes, présentés tête-bêche, forment un livre à double entrée que l’on commencera au choix dans un sens ou l’autre. Mais rien, dans cet exercice de duplication, n’indique l’ordre adéquat : il y a deux couvertures, deux titres, deux codes-barres, deux pages de garde, deux textes de présentation sur les deux rabats. Mais il n’y a pas, c’est original, de nom...
  • L' Ouragan Nabokov. Journal 1958-1959

    Domaine étranger La défense Nabokov La réception de Lolita, vue par sa femme Véra. Si l’expression « l’arbre qui cache la forêt » a bien un sens, nul doute qu’elle s’applique à Vladimir Nabokov (1899-1977). Entre scandale, censure à l’encontre d’un volume confidentiel d’abord publié en anglais à Paris en 1955, chez un éditeur plus que suspect de pornographie sous le manteau – Maurice Girodias – puis devenu best-seller stratosphérique, tout conspire à faire de Lolita le roman emblématique de son auteur, auquel un Cahier de...
  • De plomb et d’or

    Domaine français Boltanski intime Exercice d’admiration par François Jonquet, doublé d’une satire du microcosme commercial de l’art contemporain. Un grand écart salutaire. Sur la couverture, il est indiqué « roman ». Mais ce livre contient beaucoup de réel. Il est dédié à Annette Messager et Christian Boltanski, et on a tout de suite envie d’aller voir, dans les dernières pages, celles des remerciements, ce que François Jonquet y mentionne : tout ce qui concerne les deux artistes est vrai, validé, autorisé.  Où sommes-nous, alors ? Dans cet entre-deux passionnant qui glisse une bonne dose de fiction (le...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Drôle d’Œdipe

On attendait l’automne pour savourer le dernier Modiano en sa bruine mais alerte, voici que soudain les sirènes de l’édition retentissent au signal d’une intrusion : un inconnu de 25 ans a vendu en deux mois ses confessions cent mille fois. La presse repère dans ce succès aussi rapide qu’imprévisible les signes d’un véritable phénomène de société. Sans surprise, le Matricule exige une enquête. Patrick attendra. Mais ça alors quel hasard et que le monde est mince puisque Panayotis Pascot (le phénomène observé) accéda à la notoriété par la même rampe que Lilia Hassaine, commentée dans...
Le Matricule des Anges n°248
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Carole Fily*

Un zèbre dans la guerre de Vladimir Vertlib Comment traduire en français un roman allemand écrit par un Russe ? C’est toujours la question que je me pose avant de commencer un texte de Vladimir Vertlib1 ; j’ai encore dans l’oreille ces mots que m’avait glissés l’éditrice en me confiant la traduction de son premier roman : « Vertlib écrit en allemand, mais c’est avant tout un conteur russe. Alors écrivez du russe. » Si L’Étrange Mémoire de Rosa Masur a souvent été qualifié de « roman russe », du fait, entre autres, que l’intrigue se déroule en Russie, cette dernière, bien que jamais nommée, est également très présente dans son...
Le Matricule des Anges n°250
  • Enfance. Trilogie de Copenhague, 1

    Domaine étranger « Une fille ne peut pas devenir poète » Parution du premier tome des mémoires poétiques de la danoise Tove Ditlevsen dans lequel l’œuvre à venir et l’enfance se reflètent l’une l’autre. Tove Ditlevsen s’émouvait de toutes choses à condition de les percevoir par « des voies détournées ». Les faits, « rigides et fixes comme les réverbères dans la rue », ne l’intéressaient pas et on les chercherait en vain dans son autobiographie, exempte de dates et de bornes. Malgré la misère de son milieu d’origine, malgré ses relations tumultueuses avec quatre maris et trois enfants, malgré ses addictions, Tove Ditlevsen aura écrit une...
  • Sonnets américains pour mon ancien et futur assassin

    Poésie Strange fruit Avec Sonnets américains pour mon ancien et futur assassin, Terrance Hayes signe un livre impressionnant sur les racines structurelles du racisme. Le seul livre traduit en français de Terrance Hayes (né en Caroline du Sud en 1971, auteur de presque quinze livres, dont certains lauréats des plus grands prix transatlantiques) est un événement double : par l’ampleur créatrice de sa langue et la densité de ce qu’il radiographie de la société américaine, foncièrement raciste (les cinq années d’investigation de Trump ne suffisant pas à localiser seulement sa violence), et par la restitution...
  • Histoire littéraire Illusions perdues Réédition du premier roman de l’autrice suisse romande Catherine Colomb (1892-1965), un bijou féministe à l’humour corrosif. C’est très bref, superficiel, sans mouvement, enfantin par endroits, ennuyeux à d’autres ; il y a seulement des détails qui ne sont pas mal. » Ainsi l’autrice décrit-elle sobrement son texte dans une lettre adressée à Ottoline Morrell, peintre britannique et grande amie de Virginia Woolf. Marie Reymond de son vrai nom est alors une mère de famille quadragénaire qui, après un doctorat, s’est lancée dans l’enseignement et le journalisme. Elle...
  • Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer

    Théâtre L'invitation à la beauté De l’utérus au sacré, ou comment recréer une mythologie le temps d’un tutoriel beauté dans sa salle de bains, par Héloïse Desrivières. Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est une pièce déroutante, alternant trivialité, intimité féminine, et poésie pour une mise en tension onirique qui percute le lecteur. L’autrice cite, avant même le démarrage de la pièce, une poétesse renommée de langue sumérienne du XXIIIe avant J.-C., Enheduanna, grande prêtresse en Mésopotamie. Elle serait la première écrivaine de l’histoire dont on ait gardé trace. Sa poésie parle...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Chien de commissaire

Flic, joueur et homme de lettres, Oscar Méténier (1859-1913) n’a pas fréquenté la pègre en vain. C’est lui qui a imaginé le Grand-Guignol. Rares sont les argus qui sont parvenus à s’infiltrer parmi la gent littéraire. Quoique percluse de défauts divers et affligée de moralités parfois discutables, la confrérie des hommes et femmes de lettres tient par-dessus tout à son allure olympienne, libre et à son allure « rebelle » (sur le modèle américain). Des rapports avec la police ? Le moins possible ! On a bien connu des balances dans la profession, Defoe, Rétif peut-être aussi et quelques lascars pendant la dernière guerre, mais les poulagas ne sont pas aussi appréciés que ça. Tout juste leur accorde-t-on de briller dans le...
Le Matricule des Anges n°190