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RUBRIQUE Entretiens

Les articles

Le Grand Sommeil

de Raymond Chandler
Le vilain rêve De l’utilité de lire Le Grand Sommeil dans la retraduction de Benoît Tadié, qui rend au premier roman de Chandler sa singularité triste et toujours frémissante. Évidemment, on se souvient de l’adaptation d’Howard Hawks : clair-obscur au cordeau, récit au galop, érotisme incisif des dialogues Bogart/Bacall. Sauf que leur couple ne s’est jamais formé chez Raymond Chandler (où le détective Philip Marlowe repoussait toute manipulation des dames) ; que l’histoire y était beaucoup plus composite (Chandler ayant fondu l’intrigue de deux nouvelles antérieures, et se fichant assez d’une vraisemblance que le style seul se chargeait d’assurer) ; que la couleur d’ensemble du roman tirait, plutôt que vers le noir et blanc classieux consacré par la tradition,...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Tout Rabelais

de François Rabelais

Rabelais et sa lampe magique

Les « inexpuisibles parlures » d’un écrivain hors du commun reparaissent, groupées. Le père de Pantagruel serait-il le plus grand des écrivains français ? Pilier « inexpuisible » de la littérature française, François Rabelais surprend chaque fois que l’on se penche sur son œuvre. Probablement le plus grand et le plus varié des auteurs dont l’Hexagone puisse se targuer, il a trouvé avec le petit groupe de chercheurs assemblés autour de Romain Menini, jeune et efficace meneur d’exégètes qui partage tout à la fois l’enthousiasme du fan et la...
novembre 2022
Le Matricule des Anges n°238

L' Été où tout a fondu

de Tiffany McDaniel

Démoniaque Ohio

Deuxième roman de Tiffany McDaniel, L’Été où tout a fondu ramène le lecteur à Breathed et invite le diable à une dramatique villégiature. Avec Sal, sa peau sombre, ses yeux verts, la chaleur envahit les rues de Breathed, s’infiltre, dévore au plus profond les cœurs et les âmes. L’Été où tout a fondu est un roman sans espoir, au lyrisme dramatique, laissant jaillir des fulgurances lumineuses quand tout fond au noir. Famille, communauté, intolérance, racisme, religiosité : tout s’y mêle, tout s’y brouille, tandis qu’avec la...
octobre 2022
Le Matricule des Anges n°237

Le Cartographe des absences

de Mia Couto

Les fantômes de Mia Couto

Retournant sur les chemins de son enfance, l’écrivain mozambicain raconte en écho les luttes de l’indépendance de l’ancienne colonie portugaise. Mia Couto est né en 1955 au Mozambique, au sud-est de l’Afrique, sur les côtes de l’océan Indien : il a 20 ans quand le pays proclame son indépendance, en 1975, mettant fin à l’oppression coloniale. La présence portugaise, ancienne – les premiers comptoirs ont été établis dès le milieu du XVe siècle – ne s’efface pas complètement, toutefois. La langue portugaise, langue officielle du...
septembre 2022
Le Matricule des Anges n°236

Heureux est l’homme

de François Esperet

Au Derby des Psaumes

En un tour de piste effréné dans Paris, François Esperet gyrovague au côté des outsiders et des non-partants de la course. Le souffle et l’alacrité. On avait découvert François Esperet en 2013 avec Larrons (Le Temps des cerises), une épopée qui chantait les voyous, les putains : « Dans Paris prostitué souvent le soir je les vois/ les princes dérisoires de la nuit les beaux étalons/ castrés qui raclent le sol de leurs sabots précieux/ avant de s’élancer trotteurs hystériques efféminés ». Le jeune capitaine de la gendarmerie nationale...
juillet 2022
Le Matricule des Anges n°235

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