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RUBRIQUE Entretiens

Les articles

Le Grand Sommeil

de Raymond Chandler
Le vilain rêve De l’utilité de lire Le Grand Sommeil dans la retraduction de Benoît Tadié, qui rend au premier roman de Chandler sa singularité triste et toujours frémissante. Évidemment, on se souvient de l’adaptation d’Howard Hawks : clair-obscur au cordeau, récit au galop, érotisme incisif des dialogues Bogart/Bacall. Sauf que leur couple ne s’est jamais formé chez Raymond Chandler (où le détective Philip Marlowe repoussait toute manipulation des dames) ; que l’histoire y était beaucoup plus composite (Chandler ayant fondu l’intrigue de deux nouvelles antérieures, et se fichant assez d’une vraisemblance que le style seul se chargeait d’assurer) ; que la couleur d’ensemble du roman tirait, plutôt que vers le noir et blanc classieux consacré par la tradition,...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Hervé Prudon : les héros n’existent pas

Après une interruption de quelques années, Hervé Prudon revient dans le polar avec la par de Nadine Mouque quelques mois. Depuis ses romans noirs s’enchaînent à un rythme soutenu. Redéfinon du polar. Ses deux petits derniers, Vinyle Rondelle ne fait pas le Printemps à la Série noire et Ouarzazate et mourir aux éditions Baleine dans la série Le Poulpe sont sortis quasi-simultanément. À leur lecture, on peut se demander si Hervé Prudon est vraiment un auteur de polar. Il est inutile de chercher une intrigue ni une chute dans ses livres. Il écrit en « désespéranto » d’étranges histoires qui...
décembre 1996
Le Matricule des Anges n°18

Gabrielle ange noir

Gabrielle Wittkop est anticonformiste. Très indépendante, sadienne et un peu misogyne, elle écrit des histoires vénéneuses où se mèlent les étrangetés de Mandiargues aux riches heures de Petrone. Depuis la parution du Nécrophile (1972), Gabrielle Wittkop a écrit une dizaine de livres noirs chargés de mort, de poison et de tourments gothiques. Après le divertissement de l’Almanach perpétuel des Harpies, Les Départs exemplaires est dédié à trois décès « inouïs contés sur un mode particulier » pour paraphraser Gœthe. Avec un goût sûr des belles phrases et des descriptions saisissantes,...
décembre 1996
Le Matricule des Anges n°18

Richard Morgiève : le risque de l’authenticité

Hormis ses romans policiers, Richard Morgiève publie avec Mon Beau Jacky son septième livre. Un livre déchiré et ironique, explorant avec violence et douceur des territoires bouleversants et dérangeants, ceux de l’âme mise à nu. Un homme pur, vu de face. Richard Morgiève (« J’ai quarante-six ans et je suis fragile ») est un auteur irritant. Récemment, à l’occasion de la sortie de Mon Beau Jacky, un journaliste l’a traité de « démagogue » et un autre « d’auteur écrivant pour gagner sa vie ». Effectivement, Morgiève écrit pour gagner sa vie, mais pas au sens où on l’entend généralement, il cherche dans l’écriture la vie qu’il a perdue quelque...
décembre 1996
Le Matricule des Anges n°18

La vie ordinaire selon Marie Ndiaye

Marie Ndiaye écrit des romans singuliers, étranges, étrangement familiers. On s’y transforme notamment en bûche, en escargot ou en oiseau. Rien que de plus normal, comme l’écrivain aimerait parfois nous le laisser penser. Entretien dilettante. Marie Ndiaye vit un peu à l’écart. Pour la rejoindre, prendre le train à la gare Saint-Lazare, descendre à Lisieux et se laisser conduire sur les riantes routes normandes jusqu’au village où dans une maison de la rue principale elle réside avec sa petite famille. Embrasser les enfants (se sentir légèrement idiot d’être venu les mains vides). Rejoindre Marie dans la cuisine. D’accord, on fait...
septembre 1996
Le Matricule des Anges n°17

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