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RUBRIQUE Entretiens

Les articles

Le Grand Sommeil

de Raymond Chandler
Le vilain rêve De l’utilité de lire Le Grand Sommeil dans la retraduction de Benoît Tadié, qui rend au premier roman de Chandler sa singularité triste et toujours frémissante. Évidemment, on se souvient de l’adaptation d’Howard Hawks : clair-obscur au cordeau, récit au galop, érotisme incisif des dialogues Bogart/Bacall. Sauf que leur couple ne s’est jamais formé chez Raymond Chandler (où le détective Philip Marlowe repoussait toute manipulation des dames) ; que l’histoire y était beaucoup plus composite (Chandler ayant fondu l’intrigue de deux nouvelles antérieures, et se fichant assez d’une vraisemblance que le style seul se chargeait d’assurer) ; que la couleur d’ensemble du roman tirait, plutôt que vers le noir et blanc classieux consacré par la tradition,...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Jean-Jacques Viton : l’écriture au bord des yeux

Depuis Les Hommes volés, premier texte publié au début des années 60, jusqu’à, dernièrement, L’Assiette ainsi que Les Poètes (Vestiaire), Jean-Jacques Viton n’a cessé de vouloir « assister une fois/à cette performance silencieuse/du poème tracé à la surface » du monde. Précisions, après 18 livres publiés. Ce dimanche matin, à Marseille, le ciel est gris. C’est sans doute la première fois depuis l’hiver que ce « droit au gris », comme dit le poète Petr Král, a été donné à la deuxième ville de France. Quittant le vieux port, entre la peau lisse et grise de soles et l’étendue d’une mer terne, on suit la rue de Rome un moment avant d’arriver sur le boulevard du Prado, large, dont le trottoir...
juillet 1997
Le Matricule des Anges n°20

Les grandes largeurs d’un fabuliste fantaisiste

Inquisiteur discret, Pierre Bettencourt vit en marge du milieu littéraire. Entretien avec le plus célèbre imprimeur-éditeur-peintre- écrivain de Stigny. Pierre Bettencourt reste fidèle même à ses petites légendes.Conformément à un usage que l’on dit immuable, le personnage met un point d’honneur à attendre ses visiteurs d’un jour sur le pas de sa porte.Visage émacié et regard aigu, canne à la main mais sveltesse presque adolescente. En songeant à cette scène d’ouverture, on comprend qu’il s’agissait d’une allégorie intitulée :Le Jeune Homme...
mars 1997
Le Matricule des Anges n°19

Pierre Bettencourt : l’homme ébloui

Il doit bien exister une photographie de Pierre Bettencourt entre Henri Michaux et Jean Paulhan, deux de ses meilleurs amis disparus. Peut-être occupera-t-il la même place dans les futures anthologies littéraires. Tentative d’orientation. Sur les bas-côtés de la route qui mène d’Auxerre à Tonnerre, de vastes surfaces gelées témoignent des récentes rudesses du climat. Mais en ce dimanche matin de janvier, l’actualité est moins météorologique que nécrologique. La radio vient d’annoncer le décès de Jean-Edern Hallier, à la suite d’une chute de vélo. Tour à tour zélé courtisan, jusqu’au ridicule, et adversaire acharné,...
mars 1997
Le Matricule des Anges n°19

La joie d’exister

Dans l’après-Pessoa, la Portugaise Sophia de Mello Breyner a engagé sa poésie sur la voie du néo-classicisme, du côté de Valéry et de Ponge. Sophia de Mello Breyner Andresen a quelque chose d’une Greta Garbo. Mais à la différence de Garbo, Sophia, qui à sa façon est une « star » que tout le Portugal, dit la légende, appelle par son prénom, ne se cache pas derrière des lunettes noires. Dans les volutes de fumée de ses Leggera, des cigarettes très fines et longues, ses yeux semblent glisser sur le monde sans se fixer sur les détails...
mars 1997
Le Matricule des Anges n°19

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