La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

La rédaction Guillaume Contré

Message Envoyer un message

Guillaume Contré

Articles

La Poésie française de Singapour

de Claire Tching
L'invention d'une poésie La poésie française, même déplacée au plus improbable des endroits, n’en finit pas de faire des étincelles. La preuve dans ce guide inattendu. Le titre annonce la couleur, celle d’une surprise : La Poésie française de Singapour, vraiment ? N’aurait-on pas lu trop vite ? Ne s’agiterait-il pas plutôt de la poésie française du Mercantour ? Pas du tout, c’est bien de Singapour qu’il est question, un endroit où la langue française brille le plus souvent par son absence, et plus encore lorsqu’elle est poétique. Mais si l’autrice, Claire Tching, nous l’affirme, nous ne demandons qu’à la croire. Ou pas, car ce patronyme nous inquiète quand même un peu : de Tching à Tchang, il n’y a qu’un pas et l’Asie, certainement, mérite mieux que cet...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

N’écrire pour personne

de A.L. Snijders

Peaux de bananes métaphysiques

Dans des textes courts écrits au fil de la plume, A.L. Snijders se révèle un ironiste subtil qui joue de nos contradictions pour mieux nous éveiller. N’écrire pour personne, c’est un peu écrire pour tout le monde. C’est fuir la posture de l’homme de lettres et s’offrir une rare liberté, comme s’il était possible d’écrire avec désintéressement. C’est suivre son bon vouloir, sa fantaisie et n’avoir pas peur de mettre un doigt ironique sur les apories qui nous soutiennent. Se pencher avec un regard amusé sur tout ce dont nous nous servons...
novembre 2017
Le Matricule des Anges n°188

Génial et génital

de Soth Polin

Dans l’antichambre de l’idéal

Quatre nouvelles d’un Cambodgien au style aussi ironique qu’à fleur de peau, dépeignant sans apprêts les façons qu’a la frustration de se magnifier à travers l’humiliation consentie. Communiquer ! Communiquer à tout prix ! Même si communiquer, c’est ça : « Ce rien ! Ce vide ! » Qu’importe, communiquer bien, communiquer mieux ! Épuiser comme il faut les sujets les plus ineptes, les épuiser à fond et ne surtout rien dire d’important. Rien qui fâche, rien qui, justement, dise quelque chose. Que la communication ne rompe surtout pas la solitude et l’insatisfaction. Ou alors...
novembre 2017
Le Matricule des Anges n°188

Le Rêve de monsieur le juge

de Carlos Gamerro

Grande mascarade

Dans une pampa en construction, Carlos Gamerro réécrit la tradition dans un récit envolé et gouailleur où les rêves sont des chausse-trappes. La Pampa est une étendue infinie dont la platitude donne le tournis. Une telle uniformité ne l’empêche pas d’avoir une histoire et, partant, une mythologie. Au XIXe siècle en Argentine, cette histoire c’est celle de la « conquête du désert », direction Patagonie. Celle-ci a principalement consisté à massacrer les Indiens pour s’approprier leurs terres, les rendre productives et permettre à...
octobre 2017
Le Matricule des Anges n°187

Les Combarelles

de Michel Jullien

Balade dans les creux de la paroi

Avec Michel Jullien, les grottes ornées du Sud-Ouest servent de prétexte à de subtiles digressions sur notre rapport au temps et à un art qui nous échappe. Le mystère de l’art pariétal est inépuisable, certainement. Voilà qui semble une lapalissade, et pourtant : comment s’imaginer la surprise de ceux qui les premiers mirent les pieds dans ces grottes fermées (la grotte, un endroit de lui-même mystérieux, inépuisable) et découvrirent sur leurs parois des dessins aussi frustes que sophistiqués ? Leur découverte fut tardive (Altamira, fin XIXe...
octobre 2017
Le Matricule des Anges n°187