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Le Matricule des Anges
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La rédaction Gilles Magniont

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Articles

Le Grand Sommeil

de Raymond Chandler
Le vilain rêve De l’utilité de lire Le Grand Sommeil dans la retraduction de Benoît Tadié, qui rend au premier roman de Chandler sa singularité triste et toujours frémissante. Évidemment, on se souvient de l’adaptation d’Howard Hawks : clair-obscur au cordeau, récit au galop, érotisme incisif des dialogues Bogart/Bacall. Sauf que leur couple ne s’est jamais formé chez Raymond Chandler (où le détective Philip Marlowe repoussait toute manipulation des dames) ; que l’histoire y était beaucoup plus composite (Chandler ayant fondu l’intrigue de deux nouvelles antérieures, et se fichant assez d’une vraisemblance que le style seul se chargeait d’assurer) ; que la couleur d’ensemble du roman tirait, plutôt que vers le noir et blanc classieux consacré par la tradition,...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Situations délicates

de Serge Joncour

Situations délicates

La Renaissance aimait à compiler les relations de morts saugrenues. Nous voilà revenus à la vogue du catalogue : après les « plaisirs minuscules » inventoriés par Delerm, les ratages « de la vie des gens » recensés par Jauffret, c’est Serge Joncour qui s’y colle, et qui brosse « quarante-cinq tableaux sur la gêne », depuis le serveur qui ne semble pas vouloir entendre votre commande...
avril 2001
Le Matricule des Anges n°34

Revenez-y

de Bertrand Ferrier

Best of

Il n’est pas évident qu’il faille parler de Revenez-y. Non pas que le livre soit franchement illisible ou parfaitement détestable : l’histoire de ce directeur commercial qui ouvre quotidiennement sa porte à deux étranges inconnus, pour leur offrir aussitôt l’apéritif, puis les voir disparaître sans qu’aucun mot n’ait été échangé, cette histoire-là peut se lire jusqu’au bout. L’auteur assure...
avril 2001
Le Matricule des Anges n°34

Temps de cochon

de Andrew Cowan

Temps incertain

C’est la truie qui a réveillé mon grand-père le matin où grand-mère est morte«  : l’incipit est pour le moins brutal. En lieu et place de Pig, le titre français (Temps de cochon) constitue une astucieuse traduction, qui annonce le fil conducteur du récit -à savoir Agnes, cette truie dont le jeune Danny va s’occuper avec obstination, une fois son grand-père placé en maison de retraite- en même...
janvier 2001
Le Matricule des Anges n°33

Météorologie du rêve

de Tiphaine Samoyault

Avis de roman

Le deuxième roman de Tiphaine Samoyault est fait d’aller-retour. De l’amour qui lie Garance et Merlin le reporter, de vingt ans son aîné, on remonte régulièrement à Mai 68 : Garance (comme l’auteur, prend soin de préciser la quatrième de couverture) est née au lendemain des événements auxquels Merlin participa. L’œuvre n’est pas qu’érudite. Certes, il y a la manie des références, Mallarmé...
septembre 2000
Le Matricule des Anges n°32

À la pointe – chronique

Conjugaison, piège à cons Je serais un infinitif, je me la péterais ! », lâche Elodie. C’est que notre jeune libraire de Cotignac dépose Fabriquer une femme sur les rayonnages du Var Lisant ; où ce roman vient rejoindre d’autres livres de Marie Darrieussecq, comme Pas dormir  ; non loin de Vivre sans, que vient de sortir Mazarine Pingeot, quelques années après Se taire. Note à l’attention des futurs historiens : à l’orée du troisième millénaire, la littérature française fit défiler les process sur ses couvertures, certains qu’on se représente sans trop de mal – du genre Courir, Avancer, Choir, voire Faire l’amour...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Freestyle

Matin du 26 décembre, pluie battante, sur le parking de Monsieur Meuble (le magasin). Mal redescendu de son réveillon, Patrick tente de vendre une nouvelle idée graphique au rédac chef (« La pratique sexuelle rigolote du mois : on commencerait par la sodomimolette »), lequel ne prend pas même la peine de répondre (du coup, Patrick menace de se consacrer toujours au même écrivain), absorbé...
janvier 2024
Le Matricule des Anges n°249

Cher collègue

Chaque rentrée c’est pareil. Et que six mois de vacances ça m’a pas suffi. Et que je suis mal payé. Allons donc, le plus beau métier du monde ! Et tout le monde se met en quatre pour te faciliter la tâche. Par exemple la rédaction de France Info qui, ce 4 septembre, encense Western de Maria Pourchet, « fabuleux roman d’amour à l’ère post #MeToo ». Et alors ? Et alors si tu tenais tes fiches à...
octobre 2023
Le Matricule des Anges n°247

Médiatocs – chronique

Génération écran plat Mazarine Pingeot, fille de et future mère, met sa vie en forme.Puis vend sa télé. Je reste enfermée dans la maison. Ma chienne préfère le sommeil, je ne la comprends pas » : trois propositions, quelques mots très simples, Mazarine effleure le mystère du règne animal. Puis, dans la même page, elle évoque le chat, le cheval, ou encore la grenouille. Mais comme cette dernière rappelle Kermitterand, la future mère a ce cri déchirant : « Peut-être vendrons-nous la télé quand tu arriveras. » Certains diront qu’il est bien des gens qui se débarrassent de leur télé, mais peu qui la vendent (sauf nécessité extrême), et que Mazarine n’est donc pas très généreuse, un peu petite...
juin 2005
Le Matricule des Anges n°64

Avec la langue – chronique

Un peu plus près des étoiles Avec vingt ans d’avance, la troupe Gold avait trouvé la formule de l’art contemporain. La trentaine détendue fait danser ses enfants au rythme des djembés, les chapelles ruissellent de mises en voix, Mathilde Monnier reprend du rosé : voici venue la saison du spectacle vivant. Mais les joies du live recouvrent le verso non moins solaire des festivals : le Programme, prose dédaignée comme la servante qui n’aurait d’autre rôle que de nous mener à sa maîtresse, la représentation. Or c’est dès les rives du rédactionnel que le désir d’art peut être comblé, en témoignent les deux cents grammes d’Avignon 2008, œuvre en soi dès son premier paragraphe. Valérie Dréville « ne veut pas...
juillet 2008
Le Matricule des Anges n°95

Le patois c’est moi

L’époque a trouvé son mot d’ordre : sous les biloutes, la France !. Puisque cette œuvre ne montre presque rien du Nord/Pas-de-Calais (sinon quelques briques, deux trois toiles cirées, un bout de littoral), puisqu’en masse les spectateurs en reviennent pourtant remplis comme d’une savoureuse démonstration, rendons-nous à l’évidence du Verbe : c’est la part de dialogue qui fait à elle seule toute la valeur anthropologique de Bienvenue chez les Ch’tis, dont...
juin 2008
Le Matricule des Anges n°94

Cela pourrait choquer

Quelques nuages de censure, au ciel menaçant des bienséances. Au début du XXIe siècle : La Nouvelle Star, majesté terrible du jury, et que dire de la salle (prononcer à l’araméenne : pavillon Baal-TÂR), quand c’est au tour du dénommé Ycare, éventuellement de sang cimmérien, de faire ses preuves sur Le Chanteur de Daniel Balavoine. Lio et son tribunal diront parfait, il faut le garder, mais ne souffleront mot d’un alexandrin altéré. Balavoine en son...
mai 2008
Le Matricule des Anges n°93

Courrier du lecteur – chronique

L'homme qui aimait les livres Coups d’œil sur « Le Dictionnaire Truffaut », où les romans se font devant et derrière la caméra. « J’espère que vous garderez longtemps cette gravité du regard et cette façon simple et un peu malheureuse de vous exprimer », écrivait joliment Genet au jeune Truffaut. À parcourir le Dictionnaire, on ne s’éloigne jamais longtemps de la chose littéraire. D’abord, parce que les films sont ici le plus souvent des adaptations, au gré des lectures éclectiques de l’autodidacte : David Goodis pour Tirez sur le pianiste, William Irish pour La Mariée était en noir, Henry James pour La Chambre...
novembre 2004
Le Matricule des Anges n°58

Espèce de Hongrois !

« Tout est pur à ceux qui sont purs » (Saint Paul) : promenade guidée au doux pays de l’Injure. Bougnoule/ Niakoué/ Raton/ Youpin/ Chinetoque/ Putain/ Maquereau/ Macaque/ Chien » pour ceux que n’aurait pas rassasiés cet Hymne à l’amour de Jacques Dutronc, les éditions 10/18 rééditent les travaux de Robert Edouard, publiés une première fois en 1966. Voilà un tombereau qui en impose, avec plus de huit cents pages découpés en deux volumes, le Dictionnaire des injures venant accompagné de...
octobre 2004
Le Matricule des Anges n°57

Quelques déflagrations

Bang ! dévoile et commente toutes sortes d’images. Il y a les images des bandes dessinées, bien sûr, avec notamment l’interview d’Alan Moore, scénariste britannique assez génial qui donne de très politiques contours aux superhéros de papier (on lui doit entre autres les Watchmen et V pour Vendetta) ; mais aussi les images qui cherchent à échapper au livre et recherchent pour ce de nouveaux...
mars 2004
Le Matricule des Anges n°51