La rédaction Virginie Mailles Viard
Articles
Un livre
Dans la ville
de
Elodie Fiabane
Dans la ville de Elodie Fiabane
Élodie Fiabane est autrice de documentaires. Ce premier roman, fruit de son immersion dans les maraudes parisiennes, est le parcours initiatique d’une femme qui rejoint l’Institution et ses bénévoles. Chaque nuit, ils viennent au secours des sans-domicile qui se nichent « dans les replis de la ville ». Il y a Mohammed qui travaille et dort dans sa voiture. Il y a Tatiana, une vieille dame assise sur une bouche d’air chaud, qui dessine des mandalas. Mais parfois les chemins tortueux sur lesquels s’engagent les bénévoles conduisent à des lieux et des moments inattendus, à des refuges qui...
Où la chanson va de Sébastien Ménestrier
Béla Bartók est beau avec ses cheveux blancs. Il arpente les villages de Roumanie et de Hongrie, pour enregistrer la musique traditionnelle. « Elle est à lui bien sûr, Bartók, le chercheur d’or, celui qui reçoit les lauriers. Mais cette danse, quelqu’un la lui a donnée. » Pour la jeune femme qui raconte l’arrivée de « l’étranger », Bartók est venu voler, distribuant de la viande séchée pour...
C’était ton vœu, de Céline Didier
Sur cette grande place / Vous êtes tous / nus / On vous a tous défroqués/ (…) / Vous êtes désormais réduits à votre matricule / (…) / à même la peau ». Il y a dans ces vers la quintessence de l’ouvrage de Céline Didier : « raconter » l’horreur de l’arrivée de son grand-père Hippolyte dans le camp de concentration de Dachau, la simplicité du récit qui oscille entre le respect d’un pan d’une...
Après Calais. Respiration
C’était il y a bien longtemps, c’est sûr, sinon tout le monde s’en souviendrait. Le temps où la France était une terre d’accueil. Certains territoires ne l’ont pas oublié, et ce petit coin des Pyrénées-Atlantiques en fait partie. L’autrice est bénévole pour recevoir douze migrants de Calais et les accompagner dans l’apprentissage de la langue française. C’est le point de départ d’un texte qui...
Le Retour de janvier
Au rythme des marées régulières qui noient tout, quelques Rochelais survivent. Ceux qui ont accepté de rester, ou ceux qui n’avaient pas le choix. Le gouvernement a gardé un poste au centre-ville inondé par les eaux, et une caserne de militaires. Les informations ne circulent pas. Les journaux sont pour les membres du gouvernement. Dans cette ouverture apocalyptique du Retour de Janvier, on...