auteur Olivier Py
Ouvrages chroniqués
Illusions comiques
de
Olivier Py
2006
Pour Olivier Py, « Illusions comiques » est une farce, une pièce philosophique, un conte satirique ou « l’art de faire du rire avec notre impuissance ».
Plonger dans Illusions comiques est une entreprise joyeuse et revigorante. La pièce est menée tambour battant, dans un gai fatras. Cinq comédiens interprètent quarante et un personnages et masques, dont le poète Moi-Même, les comédiens de la troupe jouant leur propre rôle, le poète mort trop tôt, figurant Jean-Luc Lagarce à qui la pièce est dédiée, Le Président de la République, le ministre de la Culture, Le Pape, Dieu, Maman, la tante Geneviève…
Le titre de cette comédie fait référence à L’Illusion comique de Corneille mais son auteur précise qu’elle est « une paraphrase de L’Impromptu...
Les Vainqueurs
de
Olivier Py
2005
Olivier Py nous livre en un prologue, trois pièces et un épilogue une incroyable épopée païenne au cœur de tous les possibles du genre humain.
Le théâtre sait des choses que nous ne savons plus, coulées quelque part dans les veines du bois, il faut frotter la lampe et le génie réapparaît (…). N’en déplaise aux incrédules, le théâtre ne nous intéresse que dans la mesure où il fait immerger l’absolument humain. L’absolument humain nous enivre, l’absolument humain est le vin de notre fête. L’art pour l’art est un crime impuni. Je méprise tout ce qui n’est pas assoiffé de fait humain, tout ce qui ne cherche pas l’homme, tout ce qui ne déshabille pas l’atroce notabilité fut-elle culturelle, surtout culturelle, pour atteindre au nu, à...
Le Visage d’Orphée
de
Olivier Py
1997
Autant le dire tout de suite -notamment à ceux que la densité lyrique risquerait de décourager assez vite- ce texte est magnifique. Le Visage d’Orphée consacre le poète en nouveau messi de la modernité (« celui qui connaît le nom de Dieu ») et Olivier Py en est indéniablement un. On peut ne pas le suivre dans sa quête mystique, dans son « appel à la foi » -le jeune auteur répète à l’envi qu’il est « chrétien et homosexuel » - mais l’on ne résistera pas longtemps à la beauté du chant de cet Orphée. On peut s’agacer quand il prend la pose, un soupçon mégalo, mais l’on reconnaîtra que...