auteur Georges Drano
Ouvrages chroniqués
Le Poème que je t’écris
de
Georges Drano
2023
Les poèmes de Georges Drano ouvrent des fenêtres sur les paysages qu’ils habitent. On y découvre des talus, des palus, des grèves, des lisières, des arbres, aux présences hiératiques, graves mais toujours très lumineuses. Il y a aussi le chemin, main tendue vers l’inconnu, l’autre, entre ferveur et inquiétude. Lyrique, le poète l’est en peu de mots, en brindilles de mots qui interrogent leur présence, leur puissance, sa propre présence au monde. Un questionnement perpétuel sur l’acte d’écrire qu’il a décidé, à près de 90 ans, d’interrompre en raison de la perte de son aimée, Nicole...
Dominique Aussenac
février 2024
Le Matricule des Anges n°250
Pour habiter
de
Georges Drano
2006
Une trentaine de recueils en cinquante ans d’édition. Des titres, la plupart publiés chez Rougerie, où l’eau toujours « tire les rêves », délimite des lignes entre sable et marais, efface et s’efface, surligne des paysages : Présence d’un marais (1975, 1990), La Maison conduit à la terre (1982), Salut talus (1994)… « Langage, paysage, pays et pages : pour habiter il nous faut être sur la brèche, vivre dans les brèches où s’annoncent les échanges », constate Serge Meitinger dans la postface de Pour habiter, l’anthologie qu’il vient de consacrer à Georges Drano, né en 1936 à Redon. Y figure...
La Chambre du lac
Illustration(s) de Jacques Galey
de
Georges Drano
2006
Une trentaine de recueils en cinquante ans d’édition. Des titres, la plupart publiés chez Rougerie, où l’eau toujours « tire les rêves », délimite des lignes entre sable et marais, efface et s’efface, surligne des paysages : Présence d’un marais (1975, 1990), La Maison conduit à la terre (1982), Salut talus (1994)… « Langage, paysage, pays et pages : pour habiter il nous faut être sur la brèche, vivre dans les brèches où s’annoncent les échanges », constate Serge Meitinger dans la postface de Pour habiter, l’anthologie qu’il vient de consacrer à Georges Drano, né en 1936 à Redon. Y figure...
Dans le passage et la nuit
de
Georges Drano
1998
Variations sur le chien, ce recueil se dérobe, et glisse sous les sens. Le chien est aussi bien la constellation, que l’ami fidèle qui « allume des fenêtres à nos pieds ». C’est aussi une présence, le nom d’un invisible et ce qui « Chien éclaireur,/ Lève la trace de la nuit ». Les images accourent et la musique que font ici les rythmes souffle le noir d’un deuil, d’une tristesse. Le monde est ciel et nuages, bois et boue, nuit et vent, ombre et chien. L’absence des autres hommes, l’absence d’un monde à notre image renvoient à une solitude peuplée de mots qui sont autant de filets tendus...