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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Paris-Alger

    Lmda N°252 Comment partager un même monde ? s’interroge Yasmina Liassine dans un beau premier roman sur l’algérianité.

    L' Oiseau des Français

    Avant ce superbe et subtil premier roman, Yasmina Liassine a signé deux livres sur les mathématiques voilà quelques années. Dans l’un d’eux, une anthologie parue au Mercure de France, elle présentait des textes de Descartes, Poincaré, Ionesco, Queneau ou encore Roubaud. Avec L’Oiseau des Français, elle serait plutôt en compagnie de Camus, Kateb Yacine ou Mouloud Feraoun ; car la voilà aux...
  • L' Étoile de la mer

    Domaine étranger Les dépossédés d'Élias Khoury Dans un puissant roman d’apprentissage, l’écrivain libanais explore ce paradoxe douloureux : être exilé dans son propre pays. Nous ne connaissons que quelques bribes des histoires racontées, chaque histoire porte en elle des secrets et comporte de multiples facettes et, malgré de nombreuses tentatives, les romanciers demeurent incapables de la raconter de manière exhaustive ». Nul doute qu’Élias Khoury partage ce diagnostic, qu’il attribue à son narrateur, mais ce n’est pas là un constat d’échec, plutôt un défi à relever. Il lui faut donc près de 400 pages pour...
  • De plomb et d’or

    Domaine français Boltanski intime Exercice d’admiration par François Jonquet, doublé d’une satire du microcosme commercial de l’art contemporain. Un grand écart salutaire. Sur la couverture, il est indiqué « roman ». Mais ce livre contient beaucoup de réel. Il est dédié à Annette Messager et Christian Boltanski, et on a tout de suite envie d’aller voir, dans les dernières pages, celles des remerciements, ce que François Jonquet y mentionne : tout ce qui concerne les deux artistes est vrai, validé, autorisé.  Où sommes-nous, alors ? Dans cet entre-deux passionnant qui glisse une bonne dose de fiction (le...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Drôle d’Œdipe

On attendait l’automne pour savourer le dernier Modiano en sa bruine mais alerte, voici que soudain les sirènes de l’édition retentissent au signal d’une intrusion : un inconnu de 25 ans a vendu en deux mois ses confessions cent mille fois. La presse repère dans ce succès aussi rapide qu’imprévisible les signes d’un véritable phénomène de société. Sans surprise, le Matricule exige une enquête. Patrick attendra. Mais ça alors quel hasard et que le monde est mince puisque Panayotis Pascot (le phénomène observé) accéda à la notoriété par la même rampe que Lilia Hassaine, commentée dans...
Le Matricule des Anges n°248
Martin Rueff

un auteur

Martin Rueff

Chronique
Traduction

Carole Fily*

Un zèbre dans la guerre de Vladimir Vertlib Comment traduire en français un roman allemand écrit par un Russe ? C’est toujours la question que je me pose avant de commencer un texte de Vladimir Vertlib1 ; j’ai encore dans l’oreille ces mots que m’avait glissés l’éditrice en me confiant la traduction de son premier roman : « Vertlib écrit en allemand, mais c’est avant tout un conteur russe. Alors écrivez du russe. » Si L’Étrange Mémoire de Rosa Masur a souvent été qualifié de « roman russe », du fait, entre autres, que l’intrigue se déroule en Russie, cette dernière, bien que jamais nommée, est également très présente dans son...
Le Matricule des Anges n°250
  • Eva et les bêtes sauvages

    Domaine étranger Humeurs humides Un port au bord de la jungle, une sale guerre qui n’en finit pas, une jeune femme en perdition : l’écrivain colombien Antonio Ungar raconte avec talent un monde peu décrit. Elle avait une force qu’Ochoa n’avait jamais vue chez une femme instruite de la ville, et pourtant elle semblait s’en remettre corps et âme à un destin sans échappatoire, assumer à elle seule le poids d’un héroïsme qu’il avait trouvé extrêmement touchant, absolument prête à mourir de tristesse pour un passé mort et à disparaître sans laisser de traces dans l’un des coins les plus reculés de cette jungle humide et sombre. » Ochoa, surnommé El...
  • La Mer en hiver sur les côtes de la Manche

    Poésie Le William Blake des plages De la mer comme « temps liquide » aux nouvelles Amériques promises par l’espace galactique, où est la frontière entre image et réalité ? Jacques Darras, chevauchant vers et prose, s’est lancé à sa recherche. Porté par une respiration d’espaces et de siècles, un mouvement d’expansion anime le nouveau livre de Jacques Darras. Divisé en deux parties, « La mer en hiver sur les côtes de la Manche » écrite en vers libres, et « L’imagination et le pur vertige d’exister », en prose, il traite de la vie à travers notre relation à l’espace-temps et aux images de la « réalité ». Tout commence avec la mer, « sa respiration palpable, palpitante d’Infini »...
  • Journal d’usine

    Poches La grande manœuvre à lunettes La philosophe Simone Weil témoigne de l’usine : sa violence, ses douleurs et ses joies. Un « mystère », et un grand livre. En décembre 1934, la jeune agrégée de philo Simone Weil se fait embaucher dans une usine comme « manœuvre sur la machine ». Pour comprendre et partager les « souffrances des ouvriers ». Dans une lettre d’avril 1935 que cite dans sa préface Thomas Dommange, elle note : « Cette expérience, qui correspond par bien des côtés à ce que j’en attendais, en diffère quand même par un abîme : c’est la réalité, non plus l’imagination ». Elle...
  • Même si le monde meurt - Ou le tout grand voyage

    Théâtre Le chant de l'humanité La nouvelle pièce de Laurent Gaudé est dédiée « A toutes celles et ceux qui ne se résolvent pas à ce que la vie soit si courte ». Laurent Gaudé nous livre une belle pièce chorale à partir d’une situation posée, qui résonne singulièrement à notre époque de réchauffement climatique et de guerres : que se passerait-il si une fin du monde proche nous était annoncée ? Le texte s’ouvre sur une succession de monologues : monologue de la première fissure. Monologue du premier bruit. Monologue du temps coupé en deux. Monologue de la danse  : « Au petit matin, dans le ciel de...
Intemporels
par Didier Garcia

Guerre et père

Dans ce roman posthume et autobiographique, l’Américain Moritz Thomsen (1915-1991) revient sur les deux traumatismes de sa vie. L’incipit annonce d’emblée la couleur : « Ce livre traite de mon engagement face à deux catastrophes, la Seconde Guerre mondiale et mon père ». Et Moritz Thomsen plus loin d’ajouter : « Il s’agit là des deux grandes guerres de ma vie ». Qu’il reconnaît avoir perdues. De là ce livre bicéphale, ce diptyque qui s’ouvre par un portrait à charge (et c’est encore peu dire) de la figure paternelle, entrepris à 72 ans, âge auquel d’ordinaire on paraît plutôt enclin à enterrer la hache de guerre. D’autant que son père s’était éteint dix-sept années auparavant. Les premiers chapitres nous...
Le Matricule des Anges n°199