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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Le curé et son double

    Lmda N°252 En donnant une suite à son prodigieux Rabalaïre, Alain Guiraudie confirme qu’il n’est pas seulement un cinéaste qui écrit, mais un romancier hors pair.

    Pour les siècles des siècles

    Impossible d’aborder ce troisième roman d’Alain Guiraudie sans parler du deuxième, puisque Pour les siècles des siècles en est le prolongement direct, au point que le volume s’ouvre sur un résumé des épisodes précédents. Or, des épisodes, dans Rabalaïre, paru en 2021, un tour de force narratif s’étendant sur plus de mille pages, il y en avait, et pas qu’un peu. Roman de péripéties qui nous...
  • Au commencement du monde

    Domaine étranger Paix et guerres Un adolescent sensible dans la Yougoslavie de Tito : une éducation sentimentale et politique par le Slovène Drago Jančar. Une fois n’est pas coutume, et sans pour autant rien divulguer d’essentiel, commençons par la fin, le dernier paragraphe : « Quand il prononce ces mots, quand je l’entends murmurer ces mots, il a moins peur, quand j’écris ces mots, j’ai un peu moins peur. Car c’est écrit, c’est le texte, c’est le verbe. Car rien d’autre n’est possible, il n’y a rien hors du verbe, rien sans lui. Danijel sait que c’est ainsi au début comme à la fin, ça ne...
  • La Vie de ma mère !

    Domaine français L'amour vache Dans un premier roman enlevé, à la fois cruel et émouvant, Magyd Cherfi raconte une métamorphose singulière, celle d’une mère. Dans notre imaginaire, parmi d’autres clichés, trône l’image de la mère méditerranéenne, juive ou arabe, une Marthe Villalonga envahissante mais farouchement aimante, dévouée à sa famille nombreuse, génitrice fière de sa portée, aussi savante en larmes pathétiques qu’en youyous triomphants. Celle qu’ici nous allons rencontrer s’écarte, dès l’abord, de ce modèle. Taos est une veuve recluse dans sa solitude et ses douleurs : ses deux filles et...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Drôle d’Œdipe

On attendait l’automne pour savourer le dernier Modiano en sa bruine mais alerte, voici que soudain les sirènes de l’édition retentissent au signal d’une intrusion : un inconnu de 25 ans a vendu en deux mois ses confessions cent mille fois. La presse repère dans ce succès aussi rapide qu’imprévisible les signes d’un véritable phénomène de société. Sans surprise, le Matricule exige une enquête. Patrick attendra. Mais ça alors quel hasard et que le monde est mince puisque Panayotis Pascot (le phénomène observé) accéda à la notoriété par la même rampe que Lilia Hassaine, commentée dans...
Le Matricule des Anges n°248
Martin Rueff

un auteur

Martin Rueff

Chronique
Traduction

Antonio Werli

Horcynus Orca*, de Stefano D’Arrigo Imagine quelque chose d’aussi vaste et profond qu’un océan et aussi haut et large qu’une montagne. Et imagine encore que la seule chose excitante que tu ressens lorsque tu te retrouves devant cette énormité, c’est que tu veuilles la traverser. J’ai découvert le nom d’Horcynus Orca il y a une quinzaine d’années par un simple commentaire d’un internaute italien sur un site dont je ne me souviens plus le nom, à une époque où je m’intéressais particulièrement à la littérature italienne contemporaine. Je n’avais jamais entendu parler de ce roman ni de l’auteur, toutefois D’Arrigo était cité...
Le Matricule des Anges n°246
  • La Dernière Joie du monde

    Domaine étranger Invitation au Banquet Le Brésilien Bernardo Carvalho questionne notre rapport au monde d’avant et après-Covid. Un pied de nez métaphysique et malicieux. Enfanter aujourd’hui tient du défi, du pari hasardeux sur un avenir nébuleux. N’en déplaise à ce président aussi impérieux qu’impétueux, dont les formules martiales intiment à un réarmement reproductif. La fragilité climatique et environnementale de la planète, les guerres, l’avènement des extrêmes droites et de matamores illibéraux n’augurent rien de bon. Mais qu’en fut-il en période de Covid ? Au Brésil, le virus fit près de 700 000...
  • Voyage en Grèce

    Poésie La position du rêveur éveillé Le Voyage en Grèce de Gastone Novelli se révèle un splendide poème en prose, onde mouvante de fragments qui augmentent le sentiment d’existence. On s’accordera assez vite que ce n’est pas une supposée essence qui définit ce que l’on est, mais bien le devenir qui préside à ce que l’on sera et que peut-être l’on était. Cependant, on aura beau chercher dans la liste des poètes de la moitié passée du vingtième siècle italien, le nom de Gastone Novelli ne s’y trouvera pas, sinon par des liens entretenus avec, entre autres poètes, Edoardo Sanguineti et Elio Paglianari, ainsi qu’avec Claude...
  • Histoire littéraire Illusions perdues Réédition du premier roman de l’autrice suisse romande Catherine Colomb (1892-1965), un bijou féministe à l’humour corrosif. C’est très bref, superficiel, sans mouvement, enfantin par endroits, ennuyeux à d’autres ; il y a seulement des détails qui ne sont pas mal. » Ainsi l’autrice décrit-elle sobrement son texte dans une lettre adressée à Ottoline Morrell, peintre britannique et grande amie de Virginia Woolf. Marie Reymond de son vrai nom est alors une mère de famille quadragénaire qui, après un doctorat, s’est lancée dans l’enseignement et le journalisme. Elle...
  • Les Enchantements

    Les bruits sourds des grands ensembles
    Théâtre Piscine du dernier étage Comment colorier en bleu la grisaille du quotidien, par Clémence Attar. Sous-titrée « Les bruits sourds des grands ensembles », la pièce de Clémence Attar nous transporte dans une cité aux immeubles baptisés de noms de fleurs : Les Hibiscus, Les Magnolias, Les Cerisiers. Mais d’arbres il n’y a que les noms. C’est l’été, il fait très chaud. Caniculaire. Au café Magno, les anciens, les darons, discutent foot, météo, travaux et mots croisés. Évoquent quelques faits divers. La routine, un peu désespérante, de ceux...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Courant d’air

Grand reporter très respecté d’avant-guerre, Louis Roubaud a été emporté comme il a vécu : toujours ailleurs. Louis Roubaud, grand reporter des années 1920-1940, a fait les frais d’une règle non écrite qu’applique drastiquement la postérité : ne pas mourir pendant une guerre si l’on espère atteindre à la notoriété, aussi modeste soit-elle. Et Louis Roubaud, ténor du reportage en France au même titre que Joseph Kessel, Claude Anet, Henri Béraud ou Andrée Viollis, a commis l’impair. Né le 21 août 1884 à Marseille, il est décédé le 13 octobre 1941 à 8 h 30 à Lyon. Son acte de décès précise qu’il était « célibataire, homme de lettres ». Durant l’Occupation, les esprits sont ailleurs, il ne reçoit que...
Le Matricule des Anges n°181