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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Affolantes Ophélies

    Lmda N°252 Un drame ancien, l’omerta au village, des phénomènes surnaturels dans un Ehpad : une enquête rêveuse et réparatrice.

    Les Fantômes du lac

    La quatrième de couverture n’a pas tort d’évoquer Simenon pour cette enquête qui se lit comme un roman. Un village de 700 âmes, une maison de retraite où des phénomènes inexpliqués se produisent, et un silence bruissant de rumeurs au sujet d’un drame survenu en 1978, quand deux fillettes, des sœurs, se noient dans un étang. On est tout près de la Marne, beau nom pour « la plus longue...
  • Au commencement du monde

    Domaine étranger Paix et guerres Un adolescent sensible dans la Yougoslavie de Tito : une éducation sentimentale et politique par le Slovène Drago Jančar. Une fois n’est pas coutume, et sans pour autant rien divulguer d’essentiel, commençons par la fin, le dernier paragraphe : « Quand il prononce ces mots, quand je l’entends murmurer ces mots, il a moins peur, quand j’écris ces mots, j’ai un peu moins peur. Car c’est écrit, c’est le texte, c’est le verbe. Car rien d’autre n’est possible, il n’y a rien hors du verbe, rien sans lui. Danijel sait que c’est ainsi au début comme à la fin, ça ne...
  • Un été chez Jida

    Domaine français Une histoire française Le premier roman de Lolita Sene, un été chez jida, renoue avec ses racines kabyles, une Histoire douloureuse et l’indicible violence faite à une enfant. L’écriture comme un baume. Elle est aujourd’hui vigneronne, produit des vins subtils et joyeux auxquels elle donne parfois un nom venu de l’enfance comme à son cinsault de soif, Couscous. Et peut-être a-t-elle appris en soignant avec de la valériane les vignes blessées par la grêle, qu’on peut appliquer sur les blessures de quoi cicatriser les plaies et renforcer les corps. Un été chez Jida est un roman qui soigne, où les mots viennent de loin, sont posés sur la page...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Verre paradis

La libraire du bourg a reçu un exemplaire de l’ouvrage en exclusivité, début août. Elle l’a aimé et consent à le prêter à condition que ce partage demeure confidentiel. Pas un mot sur le livre avant sa sortie officielle : si cette faveur venait aux oreilles de l’éditeur, elle en prendrait pour son matricule (clin d’œil appuyé). Juré. On lira Panorama, le dernier roman de Lilia Hassaine en loucedé. Et craché, on n’en parlera à personne. Jusqu’à l’an passé, la jeune femme animait une chronique dans l’émission Quotidien sur la chaîne TMC. Sa mission consistait à « décrypter » l’actualité et...
Le Matricule des Anges n°246
Martin Rueff

un auteur

Martin Rueff

Chronique
Traduction

Carole Fily*

Un zèbre dans la guerre de Vladimir Vertlib Comment traduire en français un roman allemand écrit par un Russe ? C’est toujours la question que je me pose avant de commencer un texte de Vladimir Vertlib1 ; j’ai encore dans l’oreille ces mots que m’avait glissés l’éditrice en me confiant la traduction de son premier roman : « Vertlib écrit en allemand, mais c’est avant tout un conteur russe. Alors écrivez du russe. » Si L’Étrange Mémoire de Rosa Masur a souvent été qualifié de « roman russe », du fait, entre autres, que l’intrigue se déroule en Russie, cette dernière, bien que jamais nommée, est également très présente dans son...
Le Matricule des Anges n°250
  • L' Étoile de la mer

    Domaine étranger Les dépossédés d'Élias Khoury Dans un puissant roman d’apprentissage, l’écrivain libanais explore ce paradoxe douloureux : être exilé dans son propre pays. Nous ne connaissons que quelques bribes des histoires racontées, chaque histoire porte en elle des secrets et comporte de multiples facettes et, malgré de nombreuses tentatives, les romanciers demeurent incapables de la raconter de manière exhaustive ». Nul doute qu’Élias Khoury partage ce diagnostic, qu’il attribue à son narrateur, mais ce n’est pas là un constat d’échec, plutôt un défi à relever. Il lui faut donc près de 400 pages pour...
  • Douanes

    Poésie En guerre D’une vigueur extrême et contenue, Solmaz Sharif dessine avec la pointe du couteau sa condition d’exilée et son impossible issue. Après le très remarqué Mire paru en 2019, Douanes de la poète Solmaz Sharif continue d’explorer la question du déracinement et de l’exil. Née en Turquie en 1983 de parents iraniens puis naturalisée américaine, elle enseigne l’anglais à la très prestigieuse université de Berkeley. Un pur produit de l’intégration américaine, pourrait-on penser. Ce serait trop simpliste et il nous faudrait faire sans cette colère qui court de bout de bout de...
  • L' Émigré

    Poches Les replis de l'exil Le philosophe Günther Anders éclaire en un court essai écrit en 1962 ce que l’émigration veut dire. Cet essai commence par une impossibilité de dire. À un interlocuteur, imaginaire ou non, qui lui demande de « raconter sa vie », Günther Anders, né en 1902, répond : « Je ne puis me souvenir. Les émigrés en sont incapables. » Et de préciser plus loin que sa vie, comme celle d’autres qui ont dû fuir l’Allemagne nazie puis l’Europe, est justement « irrésistiblement disloquée en plusieurs vies distinctes » oublieuses les unes des autres....
  • Les Enchantements

    Les bruits sourds des grands ensembles
    Théâtre Piscine du dernier étage Comment colorier en bleu la grisaille du quotidien, par Clémence Attar. Sous-titrée « Les bruits sourds des grands ensembles », la pièce de Clémence Attar nous transporte dans une cité aux immeubles baptisés de noms de fleurs : Les Hibiscus, Les Magnolias, Les Cerisiers. Mais d’arbres il n’y a que les noms. C’est l’été, il fait très chaud. Caniculaire. Au café Magno, les anciens, les darons, discutent foot, météo, travaux et mots croisés. Évoquent quelques faits divers. La routine, un peu désespérante, de ceux...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Naître qu’à Venise

Vénitienne, la romancière et traductrice Liliana Magrini a peint, en deux livres, sa ville natale comme personne d’autre ne pouvait le faire. Visite privée. Avec les chats, les dauphins et quelques bimbeloteries de ce genre, Venise s’est incrustée au cœur de l’imaginaire collectif. Au point que son encrage lagunaire paraît très insignifiant aux côtés de son inscription symbolique, et c’est tant vrai qu’aucun écrivain français en manque d’inspiration (Sollers et ses pairs par exemple) n’a résisté longtemps au charme de la Sérénissime. Le remède souverain contre l’ininspiration, c’est Venise ! Heureusement que d’authentiques Vénitiens apportent leur pierre roborative, avec du solide : Robert Ferrucci dans Venise est lagune (La Contre-Allée,...
Le Matricule des Anges n°248