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Le Matricule des Anges

  • Paris-Alger

    Lmda N°252 Comment partager un même monde ? s’interroge Yasmina Liassine dans un beau premier roman sur l’algérianité.

    L' Oiseau des Français

    Avant ce superbe et subtil premier roman, Yasmina Liassine a signé deux livres sur les mathématiques voilà quelques années. Dans l’un d’eux, une anthologie parue au Mercure de France, elle présentait des textes de Descartes, Poincaré, Ionesco, Queneau ou encore Roubaud. Avec L’Oiseau des Français, elle serait plutôt en compagnie de Camus, Kateb Yacine ou Mouloud Feraoun ; car la voilà aux...
  • Au commencement du monde

    Domaine étranger Paix et guerres Un adolescent sensible dans la Yougoslavie de Tito : une éducation sentimentale et politique par le Slovène Drago Jančar. Une fois n’est pas coutume, et sans pour autant rien divulguer d’essentiel, commençons par la fin, le dernier paragraphe : « Quand il prononce ces mots, quand je l’entends murmurer ces mots, il a moins peur, quand j’écris ces mots, j’ai un peu moins peur. Car c’est écrit, c’est le texte, c’est le verbe. Car rien d’autre n’est possible, il n’y a rien hors du verbe, rien sans lui. Danijel sait que c’est ainsi au début comme à la fin, ça ne...
  • Traverser la rivière

    Domaine français Gué friendly Sous le prétexte d’un manuel survivaliste, Mathias Forge livre un traité du style qui coule… de source. Accompagné de quatre bois gravés par Jean-Baptiste Cautain, Traverser la rivière, sous-titré « Un manuel pratique », s’origine dans « l’expédition Roubion » à laquelle « tout au long de l’année 2017 » participa l’auteur, en compagnie de trois autres aventuriers de rivière. « Le Roubion est une rivière du sud de la Drôme qui se jette dans le Rhône, aux alentours de Montélimar. Ensemble, nous l’avons longée pendant un an, de janvier à...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

I want Ubac

Au mois de novembre dernier, un sénateur issu du centre décomplexé verse en catimini quelques grammes d’ecstasy dans la coupe de champagne d’une amie députée avec l’espoir qu’elle se mélange les chambres. La manœuvre échoue et la dame porte plainte. Afin de justifier le geste de son client, l’avocat propose une circonstance atténuante : la veille des faits, son vieux chat venait de mourir. Presque la réponse d’Agnès à Arnolphe dans L’École des femmes. Pour le même effet : hilarité générale. Le pays n’est pas prêt à considérer le deuil des animaux de compagnie. Le chien trépasse et la...
Le Matricule des Anges n°250
Martin Rueff

un auteur

Martin Rueff

Chronique
Traduction

Antonio Werli

Horcynus Orca*, de Stefano D’Arrigo Imagine quelque chose d’aussi vaste et profond qu’un océan et aussi haut et large qu’une montagne. Et imagine encore que la seule chose excitante que tu ressens lorsque tu te retrouves devant cette énormité, c’est que tu veuilles la traverser. J’ai découvert le nom d’Horcynus Orca il y a une quinzaine d’années par un simple commentaire d’un internaute italien sur un site dont je ne me souviens plus le nom, à une époque où je m’intéressais particulièrement à la littérature italienne contemporaine. Je n’avais jamais entendu parler de ce roman ni de l’auteur, toutefois D’Arrigo était cité...
Le Matricule des Anges n°246
  • Eva et les bêtes sauvages

    Domaine étranger Humeurs humides Un port au bord de la jungle, une sale guerre qui n’en finit pas, une jeune femme en perdition : l’écrivain colombien Antonio Ungar raconte avec talent un monde peu décrit. Elle avait une force qu’Ochoa n’avait jamais vue chez une femme instruite de la ville, et pourtant elle semblait s’en remettre corps et âme à un destin sans échappatoire, assumer à elle seule le poids d’un héroïsme qu’il avait trouvé extrêmement touchant, absolument prête à mourir de tristesse pour un passé mort et à disparaître sans laisser de traces dans l’un des coins les plus reculés de cette jungle humide et sombre. » Ochoa, surnommé El...
  • Recueil collectif de recettes d’hiver

    Poésie Tout est à ramasser, à sentir Louise Glück, que le prix Nobel de littérature couronna en 2020, laisse des livres dont les expériences cellulaires indiquent l’éclosion de toutes choses. Dès ses premiers livres jusqu’à Ararat (1990), encore inédit en français, qui précède de deux ans le livre qui la fera connaître (L’Iris sauvage, prix Pulitzer), on sent chez Louise Glück (née à New York et issue d’une famille juive hongroise) une façon tout à elle de camper les scènes, ouvertes et énigmatiques, de chacun de ses poèmes. À l’exemple de l’un d’entre eux, où la narratrice évoque sa propre absence : « Je ne me vois jamais,...
  • Correspondance 1946-2009

    Histoire littéraire Dissemblables mais complices Si tout semble séparer Maurice Chappaz, le « catholique païen », et Philippe Jaccottet, l’homme du doute à la rigueur protestante, leur correspondance montre qu’ils partageaient la même idée d’une poésie de la présence. Après avoir lu la correspondance (1942-1976) que Jaccottet échangea avec Gustave Roud (Gallimard, 2002, édition établie par José-Flore Tappy) on espérait découvrir celle qu’il échangea avec Chappaz. Un vœu aujourd’hui exaucé grâce à cette même José-Flore Tappy. Elle commence, cette correspondance, suite à une note de lecture élogieuse de Jaccottet à propos de Verdures de la nuit (1945), le deuxième recueil de Chappaz, son compatriote et...
  • Fruit d’un arbre

    Théâtre Du palais au peuple Un monologue en forme de chute, imaginé par le fils d’un autocrate. Kouam Tawa est un écrivain camerounais. D’abord poète, venu à la littérature par la poésie. Puis passant de la poésie à l’écriture dramatique parce que, dit-il, « J’ai compris, très tôt, en fréquentant l’unique bibliothèque de la ville où j’habite, que le livre ne sera pas le moyen par lequel j’atteindrai mes compatriotes à qui j’avais envie, très envie, de parler. Je me suis mis à écrire pour le théâtre parce que de ma table de travail, ma...
Intemporels
par Didier Garcia

Voix pénitentes

Avec Confiteor, le Catalan Jaume Cabré livre la troublante confession d’un sexagénaire. Comme une manière de soulager sa mémoire. Que convient-il de retenir d’un tel livre ? Quelle facette choisir de présenter ? Et quelle lecture privilégier, puisque plusieurs sont possibles ? Faut-il surtout y voir une prouesse romanesque, un roman hors normes, et prévenir d’emblée le lecteur qu’entrer dans ces pages c’est accepter d’être malmené par une plume qui dit beaucoup sans dire tout, accepter que des passages entiers reviennent à cent pages d’intervalle, accepter que certaines phrases restent grammaticalement inachevées, et que d’autres fassent brusquement passer la narration de la troisième à la première personne, tout en...
Le Matricule des Anges n°147