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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Coïto ergo cogito

    Lmda N°252 À présent mariés, les Sex Detectives affichent une sérieuse « dézinzinvolture ». Léger mais profond.

    Mariage et autres mésaventures

    Elle c’est Dougheurl et lui Duboï (des surnoms datant de leurs années de lycée), les « Sex Detectives » : le sous-titre de ce deuxième roman de « Noa Ymar Lions », là aussi un pseudo et qui sent fort son anagramme, reprend le titre du premier (P.O.L, 2023) qui mettait en scène ce duo d’associés dessinés à la va-vite, on s’en suffit. « Elle, Dougheurl : grande, bien faite, sexy. Lui, Duboï :...
  • Les Filles du chasseur d’ours

    Domaine étranger Au fin fond des bois Là où la terre se fond dans les eaux, écoutons la voix des Filles du chasseur d’ours s’élever, hurler, maudire, dans un roman sauvage. On y rencontre une forêt, l’ombre de l’ours, une chaumière abandonnée, sept filles à l’allure et au parfum d’ogresse, des trésors enterrés, une ville sous la neige, une narratrice comme une bonne fée. Et pourtant, Les Filles du chasseur d’ours n’a du conte que l’apparence, et tient les fées, bonnes ou mauvaises, très à distance. Ne serait-ce que par cette odeur qui se dégage de la troupe agitée des filles sauvageonnes et qui envahit chaque...
  • Odyssée des filles de l’Est

    Domaine français France western Sept ans après Les Cosmonautes ne font que passer, Elitza Gueorguieva publie dans la même veine autobiographique burlesque un second roman réussi. On l’avait laissée en Bulgarie, aux confins de l’enfance, et dans les remous de la transition démocratique post-soviétique. On la retrouve en France, où elle a atterri au début des années 2000 pour poursuivre des études et la liberté, et où elle découvre que « La République est une planète curieuse ». La narratrice d’Odyssée des filles de l’est est une petite fille presque devenue grande, qui continue de promener sur le monde son regard à la...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Drôle d’Œdipe

On attendait l’automne pour savourer le dernier Modiano en sa bruine mais alerte, voici que soudain les sirènes de l’édition retentissent au signal d’une intrusion : un inconnu de 25 ans a vendu en deux mois ses confessions cent mille fois. La presse repère dans ce succès aussi rapide qu’imprévisible les signes d’un véritable phénomène de société. Sans surprise, le Matricule exige une enquête. Patrick attendra. Mais ça alors quel hasard et que le monde est mince puisque Panayotis Pascot (le phénomène observé) accéda à la notoriété par la même rampe que Lilia Hassaine, commentée dans...
Le Matricule des Anges n°248
Martin Rueff

un auteur

Martin Rueff

Chronique
Traduction

Antonio Werli

Horcynus Orca*, de Stefano D’Arrigo Imagine quelque chose d’aussi vaste et profond qu’un océan et aussi haut et large qu’une montagne. Et imagine encore que la seule chose excitante que tu ressens lorsque tu te retrouves devant cette énormité, c’est que tu veuilles la traverser. J’ai découvert le nom d’Horcynus Orca il y a une quinzaine d’années par un simple commentaire d’un internaute italien sur un site dont je ne me souviens plus le nom, à une époque où je m’intéressais particulièrement à la littérature italienne contemporaine. Je n’avais jamais entendu parler de ce roman ni de l’auteur, toutefois D’Arrigo était cité...
Le Matricule des Anges n°246
  • La Déchirure du temps

    Domaine étranger Fuir ! là-bas fuir ! Dans la France de Vichy qui livre aux nazis leurs opposants, l’odyssée périlleuse et admirable d’Hertha Pauli. La France, terre d’asile ? Peut-être est-il judicieux de rappeler que notre pays fut en effet, dès le milieu du XIXe siècle, une terre d’accueil pour ceux qui fuyaient l’oppression politique – les révolutionnaires du printemps des peuples – ou les massacres – les juifs victimes des pogroms. Parmi eux, Heine, le grand poète allemand, fut pendant des années un observateur sagace du Paris d’alors (Lutèce – voir Lmda N°99). Se retournant vers...
  • La Mer en hiver sur les côtes de la Manche

    Poésie Le William Blake des plages De la mer comme « temps liquide » aux nouvelles Amériques promises par l’espace galactique, où est la frontière entre image et réalité ? Jacques Darras, chevauchant vers et prose, s’est lancé à sa recherche. Porté par une respiration d’espaces et de siècles, un mouvement d’expansion anime le nouveau livre de Jacques Darras. Divisé en deux parties, « La mer en hiver sur les côtes de la Manche » écrite en vers libres, et « L’imagination et le pur vertige d’exister », en prose, il traite de la vie à travers notre relation à l’espace-temps et aux images de la « réalité ». Tout commence avec la mer, « sa respiration palpable, palpitante d’Infini »...
  • Journal d’usine

    Poches La grande manœuvre à lunettes La philosophe Simone Weil témoigne de l’usine : sa violence, ses douleurs et ses joies. Un « mystère », et un grand livre. En décembre 1934, la jeune agrégée de philo Simone Weil se fait embaucher dans une usine comme « manœuvre sur la machine ». Pour comprendre et partager les « souffrances des ouvriers ». Dans une lettre d’avril 1935 que cite dans sa préface Thomas Dommange, elle note : « Cette expérience, qui correspond par bien des côtés à ce que j’en attendais, en diffère quand même par un abîme : c’est la réalité, non plus l’imagination ». Elle...
  • Les Enchantements

    Les bruits sourds des grands ensembles
    Théâtre Piscine du dernier étage Comment colorier en bleu la grisaille du quotidien, par Clémence Attar. Sous-titrée « Les bruits sourds des grands ensembles », la pièce de Clémence Attar nous transporte dans une cité aux immeubles baptisés de noms de fleurs : Les Hibiscus, Les Magnolias, Les Cerisiers. Mais d’arbres il n’y a que les noms. C’est l’été, il fait très chaud. Caniculaire. Au café Magno, les anciens, les darons, discutent foot, météo, travaux et mots croisés. Évoquent quelques faits divers. La routine, un peu désespérante, de ceux...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Eaux dormantes

Provençal exilé, Gaston Baissette (1901-1977) a célébré les cabaniers de son enfance et la magie de leur étang. Au moment où Jacques Yonnet, Robert Giraud et Jean-Paul Clébert concoctent chacun leur grand livre sur les marginaux et la vie populaire de Paris (Rue des maléfices, Le Vin des Rues et Paris insolite) Gaston Baissette a une bonne tête d’avance. Son roman L’Etang de l’or, ouvrage tout à fait virgilien publié en 1946, est destiné à tourner quelques têtes. Celle du poète Yves Martin par exemple, qui n’a jamais cessé de faire l’éloge de ce livre magique – il a connu cinq rééditions depuis, et n’a pas fini de séduire. Évidemment, ça n’était pas là le coup d’essai de Gaston Baissette, jeune...
Le Matricule des Anges n°136