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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Coïto ergo cogito

    Lmda N°252 À présent mariés, les Sex Detectives affichent une sérieuse « dézinzinvolture ». Léger mais profond.

    Mariage et autres mésaventures

    Elle c’est Dougheurl et lui Duboï (des surnoms datant de leurs années de lycée), les « Sex Detectives » : le sous-titre de ce deuxième roman de « Noa Ymar Lions », là aussi un pseudo et qui sent fort son anagramme, reprend le titre du premier (P.O.L, 2023) qui mettait en scène ce duo d’associés dessinés à la va-vite, on s’en suffit. « Elle, Dougheurl : grande, bien faite, sexy. Lui, Duboï :...
  • Les Filles du chasseur d’ours

    Domaine étranger Au fin fond des bois Là où la terre se fond dans les eaux, écoutons la voix des Filles du chasseur d’ours s’élever, hurler, maudire, dans un roman sauvage. On y rencontre une forêt, l’ombre de l’ours, une chaumière abandonnée, sept filles à l’allure et au parfum d’ogresse, des trésors enterrés, une ville sous la neige, une narratrice comme une bonne fée. Et pourtant, Les Filles du chasseur d’ours n’a du conte que l’apparence, et tient les fées, bonnes ou mauvaises, très à distance. Ne serait-ce que par cette odeur qui se dégage de la troupe agitée des filles sauvageonnes et qui envahit chaque...
  • Jours ouvrés

    Domaine français À tenon & mortaise En vingt et une pièces du meilleur bois, l’assemblage élégant d’un auteur-charpentier. La page 15 du second livre de Francis Navarre, « charpentier lettré » formé chez les Compagnons, nous éclaire sur la raison du premier, De l’hexagone considéré comme un exotisme (Lmda N°223) : « À vingt-trois ans, j’étais trop vieux pour le Tour de France, (…) « plus assez souple » pour ce noviciat ». Accomplir sur le tard le rituel du périple, et réaliser le chef-d’œuvre non pas sur l’établi mais sur le traitement de textes, voilà qui outre...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Verre paradis

La libraire du bourg a reçu un exemplaire de l’ouvrage en exclusivité, début août. Elle l’a aimé et consent à le prêter à condition que ce partage demeure confidentiel. Pas un mot sur le livre avant sa sortie officielle : si cette faveur venait aux oreilles de l’éditeur, elle en prendrait pour son matricule (clin d’œil appuyé). Juré. On lira Panorama, le dernier roman de Lilia Hassaine en loucedé. Et craché, on n’en parlera à personne. Jusqu’à l’an passé, la jeune femme animait une chronique dans l’émission Quotidien sur la chaîne TMC. Sa mission consistait à « décrypter » l’actualité et...
Le Matricule des Anges n°246
Martin Rueff

un auteur

Martin Rueff

Chronique
Traduction

Carole Fily*

Un zèbre dans la guerre de Vladimir Vertlib Comment traduire en français un roman allemand écrit par un Russe ? C’est toujours la question que je me pose avant de commencer un texte de Vladimir Vertlib1 ; j’ai encore dans l’oreille ces mots que m’avait glissés l’éditrice en me confiant la traduction de son premier roman : « Vertlib écrit en allemand, mais c’est avant tout un conteur russe. Alors écrivez du russe. » Si L’Étrange Mémoire de Rosa Masur a souvent été qualifié de « roman russe », du fait, entre autres, que l’intrigue se déroule en Russie, cette dernière, bien que jamais nommée, est également très présente dans son...
Le Matricule des Anges n°250
  • Eva et les bêtes sauvages

    Domaine étranger Humeurs humides Un port au bord de la jungle, une sale guerre qui n’en finit pas, une jeune femme en perdition : l’écrivain colombien Antonio Ungar raconte avec talent un monde peu décrit. Elle avait une force qu’Ochoa n’avait jamais vue chez une femme instruite de la ville, et pourtant elle semblait s’en remettre corps et âme à un destin sans échappatoire, assumer à elle seule le poids d’un héroïsme qu’il avait trouvé extrêmement touchant, absolument prête à mourir de tristesse pour un passé mort et à disparaître sans laisser de traces dans l’un des coins les plus reculés de cette jungle humide et sombre. » Ochoa, surnommé El...
  • Recueil collectif de recettes d’hiver

    Poésie Tout est à ramasser, à sentir Louise Glück, que le prix Nobel de littérature couronna en 2020, laisse des livres dont les expériences cellulaires indiquent l’éclosion de toutes choses. Dès ses premiers livres jusqu’à Ararat (1990), encore inédit en français, qui précède de deux ans le livre qui la fera connaître (L’Iris sauvage, prix Pulitzer), on sent chez Louise Glück (née à New York et issue d’une famille juive hongroise) une façon tout à elle de camper les scènes, ouvertes et énigmatiques, de chacun de ses poèmes. À l’exemple de l’un d’entre eux, où la narratrice évoque sa propre absence : « Je ne me vois jamais,...
  • Journal d’usine

    Poches La grande manœuvre à lunettes La philosophe Simone Weil témoigne de l’usine : sa violence, ses douleurs et ses joies. Un « mystère », et un grand livre. En décembre 1934, la jeune agrégée de philo Simone Weil se fait embaucher dans une usine comme « manœuvre sur la machine ». Pour comprendre et partager les « souffrances des ouvriers ». Dans une lettre d’avril 1935 que cite dans sa préface Thomas Dommange, elle note : « Cette expérience, qui correspond par bien des côtés à ce que j’en attendais, en diffère quand même par un abîme : c’est la réalité, non plus l’imagination ». Elle...
  • Cœurs battants

    Théâtre Cœurs de femmes Valentine Sergo ausculte une société qui déraille. Il y en a des cœurs qui battent dans cette histoire. Et il y a Nour pour s’en occuper. Nour est cardiologue. Enfin, interne en cardiologie. Et ce ne sera pas facile pour elle d’intégrer le service de l’hôpital puisqu’elle est maghrébine : « Nous devons respecter les quotas d’étudiants étrangers. Ce sont d’abord les étudiants en provenance d’autres pays européens qui sont retenus, puis, s’il reste de la place, les étudiants...
Intemporels
par Didier Garcia

Le nom du père

Avec Les Locataires de l’été, l’Américain Charles Simmons (1924-2017) signe un récit bouleversant, qui est surtout un adieu à l’enfance. C’est pendant l’été de 1968 que je tombai amoureux et que mon père se noya. » Un tel incipit laisse peu de suspense au lecteur. Le seul élément que cette phrase liminaire ne présente pas, c’est le cadre spatio-temporel du récit, à savoir une presqu’île située quelque part aux États-Unis, ouverte d’un côté sur l’océan, de l’autre sur une baie, une maison familiale plantée au bord de la mer (« d’un vert transparent à proximité du rivage, bleu sombre vers le large »), et un ciel « d’un bleu profond, sans le moindre nuage ». En apparence, un cadre idéal pour accueillir une histoire d’amour le...
Le Matricule des Anges n°225