auteur Georg Büchner
Ouvrage chroniqué
Lenz
de
Georg Büchner
1995
Le travail de la traduction est une curieuse alchimie : il exige bien sûr une exacte connaissance de la langue de départ, mais le traducteur doit également oser, prendre parti, se risquer. Plus encore, peut-être, quand le texte, comme celui-ci, est une œuvre-limite. Georges-Arthur Goldschmidt, traducteur de Handke (voyez le magnifique Chinois de la douleur) et de Kafka, par ailleurs romancier et essayiste, l’explique en introduction et le met parfaitement en pratique : il tente de « conserver la figure de ce qui est écrit », de « restituer très exactement les gestes, les blocs d’angoisse,...